Test | Contrast
06 janv. 2014

Entre l'ombre et la lumière

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Contrast

Développé par Compulsion Games, un studio canadien, Contrast est un petit jeu indépendant qui ne manque pas d'originalité mais plutôt de contenu.

L'histoire

L'histoire de Contrast se passe dans les années 20. Didi, une petite fille dont la mère est chanteuse dans un cabaret et dont le père est absent depuis un certain temps, a pour seule amie Dawn, la jeune femme que vous incarnez. Didi est la seule à pouvoir voir Dawn. Ce sont d'ailleurs les deux seules à avoir une représentation physique. Tous les autres personnages ne sont que des ombres. Didi est une petite fille curieuse et, alors qu'elle va voir sa mère chanter un soir, elle se rend compte que son père est de retour. Elle décide alors de l'aider à résoudre ses problèmes dans l'espoir qu'ils pourront former à nouveau une famille unie.
Un véritable conte

Le principe

La ville dans laquelle vous évoluez est glauque à souhait.

Dans Contrast vous contrôlez donc Dawn. Vous avez le pouvoir de ne devenir qu'une ombre et donc d'accéder à des points inaccessibles lorsque vous être dans votre véritable corps. Vous devez résoudre plusieurs énigmes afin d'aller au bout de Contrast. Il vous faut donc jouer avec l'ombre et la lumière pour terminer les niveaux. Vous pouvez agir sur la lumière pour progresser et donc créer des chemins pour votre ombre. Autant casser le suspens tout de suite, si Contrast regorge de bonnes idées, il est néanmoins beaucoup trop court. A peine 3 heures pour aller au bout de l'aventure. Pourtant, l'univers est très travaillé: vous vous retrouver dans une ville des années 20 à l'ambiance à la fois glauque et enchanteresse. Les gangsters se mêlent au cabaret et au cirque. Pas mal d'énigmes sont à résoudre mais le rythme est trop souvent couper par des cut-scene qui présentent la pièce de la nouvelle énigmes. Vous n'avez pas la possibilité de découvrir par vous-même l'endroit. La maniabilité est correcte même si les sauts sont parfois imprécis. Le gameplay, bien que très simple, permet de bien varier les phases de jeux. Mention spéciale à la scène dans laquelle vous jouer le rôle d'une princesse en ombre chinoise. La narration de ce passage est vraiment divine et vous transporte un peu plus loin de la réalité.
Jour ! Nuit ! Jour ! Nuit !

Pour qui ?

Petite phase de plateforme entre ombre et lumière.

Le jeu s'adresse à tout le monde. Grands et petits s'attacheront à la petite Didi qui n'est jamais énervante. De plus, les énigmes ne sont ni trop simples ni trop compliquée. La difficulté est plutôt bien dosée, il vous faudra réfléchir un petit peu et jouer correctement avec la lumière pour terminer le jeu.
Trop vite fait

L'anecdote

Excepté Didi et Dawn, tout le monde est representé par des ombres.

Dans Contrast, l'ambiance est vraiment très travaillée. Les développeurs vous plongent directement dans l'univers qu'ils ont créé dès l'écran de titre avec une chanson incroyable en bande sonore. Malheureusement, la suite du jeu ne suit pas vraiment.
Le jazz à l'honneur
Les Plus
  • Une ambiance visuelle et sonore excellente
  • Des énigmes intelligentes
  • Une bonne utilisation de l'ombre et de la lumière
Les Moins
  • Beaucoup trop court
  • Pas toujours très précis
Résultat

Pour un petit jeu indépendant, Contrast parvient à poser de très bonnes bases. L'ambiance, aussi bien visuelle que sonore, est vraiment travaillée. Le background de l'univers l'est également. Seulement, en ce qui concerne le contenu, Contrast s'avère trop pauvre. En espérant que le prochain jeu Compulsion Games soit un peu plus long.

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