Bienvenue à Rapture, encore ?
- Éditeur 2K Games
- Développeur Irrational Games
- Sortie initiale 12 nov. 2013
- Genre First Person Shooter
Bioshock Infinite a marqué une scission bienvenue avec les deux précédents opus de la franchise créée par Ken Levine. Loin des bas-fonds de la cité engloutie de Rapture, la cité de Columbia offrait une bouffée d'air frais galvanisante. Aujourd'hui nous retrouvons la fascinante Elizabeth et le brutal Booker DeWitt pour le premier DLC de la campagne à Rapture, à 20 000 lieues des airs. Un retour aux sources plutôt bien mené, mais dont l'addition est un peu salée.
L'histoire
Le principe
Une ville qui aime les enfants mais pas l'enfance.
Le gameplay est le même que celui de Bioshock Infinite, à ceci près que vous pouvez désormais porter plus de deux armes. Le grappin est également présent, mais reste au final limité par l'étroitesse des salles, la taille réduite des rames et sa lenteur. Dernier ajout, le tonique Hiver d'Antan. Outre le fait qu'il vous permette de geler instantanément vos ennemis comme tout bon tonique de glace qui se respecte, vous pouvez désormais faire des ponts de glace en gelant des jets d'eau préalablement désignés histoire de joindre les deux bouts. Littéralement.
Pour qui ?
Un menu chrosômes Maxi Best Of avec un grand tonique s'il vous plaît. Sur place.
L'anecdote
- L'ambiance et les décors soignés
- Elizabeth
- Dans la continuité de la fin d'Infinite
- Un fin qui donne envie de voir la suite
- Le dernier ennemi
- Des missions pas toujours captivantes
- Pas de sous-titres lors de l'écoute des voxophone (le texte français est dans le menu)
- Le coût pouvant dissuader l'achat
Ce premier DLC de Bioshock Infinite est donc à l'image de l'environnement qu'il propose. D'un côté, le vernis présentant une Rapture des plus mondaines et les premiers cas de Chrosômes ont de quoi plaire, notamment dans la théorie mais aussi dans la pratique avec les décors soignés et les quelques ajouts au gameplay bienvenus. D'un autre côté, la trame et la progression sont précaires et trop inégales avec par exemple certaines missions négligeables. Sans basculer pour autant dans le fan-service le plus total et sans limite, Bioshock Infinite : Burial at Sea reste une bonne expérience, certes chère, mais qui a le mérite de se doter d'un cliffhanger magistral sur les deux dernières minutes. Espérons juste que le deuxième épisode sera mieux équilibré.