C'est la fête au village
Resident Evil 4 Remake sort dans la logique de refonte de la série éponyme. Depuis 1996, la saga développée par Capcom a su trouver un public fidèle grâce à une intrigue plus coriace que de simples zombis. Dans cet opus, nous retrouvons Leon S. Kennedy, envoyé en Espagne afin de retrouver Ashley Graham, la fille du président des États-Unis. Celle-ci est retenue prisonnière par une mystérieuse secte, et la sauver ne paraît pas aussi simple que cela. Car Leon n'est pas le bienvenu chez les Illuminados, tous contaminés par Las Plagas...
On ne touche pas à Ashley !
Le scénario
Conduit par deux charmants policiers à l'humour approximatif, Leon se retrouve aux alentours d'un hameau habité par une population visiblement inamicale. Lorsque Leon fait le tour du propriétaire, le chef du village, Bitores Mendez, va lui injecter le virus qui affecte tout le monde : Las Plagas (traduction : le Fléau). Ce virus commence à se répandre dans ses veines et va lui retirer toute volonté, afin de devenir le pantin des maîtres de la secte.
Lorsque Leon se réveille, il fait la connaissance de Luis Sera, personnage que l'on apprendra à connaître tout au long du jeu. Mais Leon n'oublie pas sa mission : retrouver Ashley !
Objectif numéro deux : sortir de ce trou à rat ensemble et guéris (ce serait mieux en effet !). Leon passera par un château, par des ruines ou encore une église. Jusqu'où devront-ils aller pour se sortir de ce guêpier ?
Les personnages
Les gros vilains apparaissent toujours dans les flammes, c'est plus classe.
Leon va rencontrer divers protagonistes durant cette histoire, à commencer par Luis Sera, qui sera un allié nécessaire dans l'histoire. Ou encore Ada Wong, une mercenaire américaine aux origines asiatiques, une espionne redoutable aux courbes gracieuses et au caractère bien trempé. Elle n'a qu'une idée en tête : elle veut un échantillon de Las Plagas, rien ne compte plus à ses yeux. Décidément, on ne saura jamais si elle est une amie ou non...
Mais que serait un bon jeu Resident Evil sans ses ennemis ?
Osmund Saddler le maître, le gourou de la secte, veut conquérir le monde aidé de son parasite adoré. Pour cela, il ne sera pas seul. Il sera épaulé par d'autres psychopathes, tels que Ramon Salazar, le propriétaire immature du château, Bitores Mendez, le chef du village, ou encore Jack Krauser, ancien militaire américain déchu.
Pour qui ?
Détachez-le sinon il fait un malheur.
Le jeu fait honneur à celui de base. L'oppression est toujours présente et l'on ressent parfois une grosse solitude. Les énigmes sont un régal à faire et il faut bien réfléchir avant de vendre son arme ou un objet, sous peine de leur dire un bye-bye définitif qui peut vous coûter très cher deux minutes après.
Attendez-vous à 20 bonnes heures de jeu pour une première partie. Il faudra revenir souvent sur vos pas pour résoudre de vieilles énigmes ou encore ouvrir une porte dont on n'avait pas la clé auparavant. Ah, au fait, économisez bien vos balles, ça peut servir !
L'avant/après
Allez mon grand, à toi la liberté !
Concernant la maniabilité de Leon, les QTE ont été abandonnés au profit de la narration, avec une meilleure fluidité de ses mouvements de base. D'ailleurs il est bon de souligner que certaines actions ont été corrigées. Qui, à l'époque, n'avait jamais ragé sur un Leon qui ne savait pas viser et se déplacer simultanément... ? Ou encore l'ajout de la parade, un mouvement pourtant logique de défense qui était inexistant dans celui de 2005. Enfin bref, merci à eux d'avoir enfin rendu tout cela plus réaliste.
Profitez bien de la première partie que vous allez lancer. Pour les plus nostalgiques d'entre vous, ce que vous allez ressentir sera unique !
L'anecdote
Scène mythique du jeu que la rencontre avec Ramon Salazar.
Profitez bien de la première partie que vous allez lancer. Pour les plus nostalgiques d'entre vous, car ce que vous allez ressentir, ce sera unique !
DLC - Separate Ways
Le test vidéo
- Fidèle au jeu original
- Gameplay quasiment pareil que le jeu original, quelques rajouts qui rendent les actions plus fluides
- Le jeu est une réussite graphique. Rien n'a été dénaturé, tout a été sublimé
- Quelques transformations qui s'y prêtent bien, comme le stand de tir pour gagner des bonus par exemple
- La sensibilité de la souris n'est pas assez fluide malgré la sensibilité mise au maximum dans le jeu
Après les très bons remakes des trois premiers Resident Evil, le quatrième opus était attendu au tournant. Encore considéré comme l'un des meilleurs de la série en 2005, il a changé le visage de cette saga populaire. Cette nouvelle version était donc inévitable mais aussi presque intouchable. Pourtant, c'est avec succès que les développeurs ont su se réapproprier le jeu et le transcender. Les graphismes sont à couper le souffle, on a un doux mélange entre nostalgie et (re)découverte. Et quel plaisir de revoir ce cher Leon galérer à sauver cette pauvre Ashley des griffes de ses ravisseurs. Un pur bonheur de jouer au jeu, faites-en de même. C'est fin, c'est très fin, ça se joue sans fin...