Un jeu à licence peut-il être un jeu d'auteur ? En confiant la réalisation de King Kong à Michel Ancel, l'un des rares game designers français connu des joueurs, Ubisoft en prend le pari, appuyé par un Peter Jackson qui l'a repéré grâce à Beyond Good & Evil. En effet, l'éditeur français ne prend pas à la légère la confiance qui lui a été accordée au détriment d'Electronic Arts (qui était aussi sur le coup), et met tout en oeuvre pour proposer un jeu "en soi" plutôt qu'une série de citations entrecoupées d'interactivité. Non, King Kong s'annonce comme un manifeste vidéoludique, du moins pour une certaine façon de concevoir le jeu vidéo : l'aventure immersive.
Le plus célèbre espion Anglais de la galaxie (il a aussi été dans l'espace) revient dès l'automne prochain dans un nouvel opus inédit sur PS2 et Xbox. Inédit, seul le jeu l'est, puisque l'aventure est elle basée sur le deuxième James Bond jamais réalisé : l'excellent Bons Baisers de Russie dans lequel on retrouve un Sean Connery dans l'un de ses meilleurs rôles. Rencontre avec le staff d'Electronic Arts pour nos premières impressions sur ce jeu d'action-aventure à la troisième personne.
Quelle est cette passion qui amène nombre d'entre nous à vouloir aligner une cible et un viseur, à appuyer au bon moment, et à observer le résultat, l'ennemi propulsé par l'impact de la balle ? Est-ce le sentiment de puissance que de produire un effet à distance ? Est-on d'autant plus puissant que le tir porte loin ? Sniper Elite nous rappelle ce désir profond enfoui dans notre psyché : celui de tuer des gens en leur tirant dans la tête. Mais non, le jeu vidéo n'est pas violent, il s'agit d'une reconstitution historique.
Monte Cristo et Atari comptent bien faire appel à nos plus bas instincts pour assurer le succès de leur prochain titre, 7 Sins.
Au delà du concept, que peut-on attendre d'un jeu glorifiant les septs pêchés capitaux ?
Présenté dans les luxueux locaux d'un palace parisien, Medal of Honor: European Assault – sous-titré "Les Faucons de Guerre" en France – nous a réservé bien des surprises. Bonnes d'un côté, avec une volonté de casser la linéarité de l'action, omniprésente dans la série ou encore la possibilité de commander des escouades complètes, mais aussi moins bonnes, si on considère l'absence de mode online ou la réalisation technique faisant un peu tache. Un jeu de guerre en pleine bataille avec lui-même en quelque sorte.
Les finlandais de Bugbear Interactive nous proposent, avec Flat Out, un jeu de course flashy et plutôt joli et surtout doté d'un moteur physique prometteur. Mais malheureusement, sous cette coquille se cachent de nombreux défauts au niveau du gameplay, rendant le jeu plutôt fade et frustrant pour les amateurs du genre. Pour vous faire un avis avant la sortie prévue le 5 novembre prochain, avec on l'espère quelques améliorations, ça se passe par ici !