Rendez-vous dans Paris pour tester un Fifa 11 abouti à 75% environ. Afin de ne pas être Attila sur les nouvelles sensations de jeu, Electronic Arts nous a également expliqué ce qui allait changer sur consoles mais aussi sur PC. Que les habitués du clavier se réjouissent, du très lourd est en préparation dans les locaux de Montréal. Mais avant de vous en dévoiler davantage, j'aimerais vous faire la passe à la Pascal Olmeta. Amis poètes, bonne lecture.
Les luttes aériennes, y'a que ça de vrai !
Pascal et Vincent assis dans une Ferme
Une question, ou plutôt un trait de logique, a sûrement traversé l'esprit de tous les footeux pixélisés ainsi que toutes leurs compagnes puisque chaque année, les grands studios que sont Konami et EA parviennent avec grâce à nous revendre au prix fort une nouvelle mouture de leur bébé. Mais qu'attendent-ils pour créer le titre ultime qui ne nécessiterait qu'une mise à jour des transferts, sponsors et autres stades en construction ?! Pour le coup, la liste des centaines d'évolutions, tant en terme de gameplay que de mode de jeu, affichée par le géant américain nous donne un léger aperçu du non-lieu de ma plainte. Liste d'autant plus impressionnante si l'on compte les versions PC qui n'ont jamais été gâtées lors des phases de développement, le tout parsemé d'une promesse qui avait l'air tangible à souhait : enfin une vraie jouabilité digne des bêtes qui dorment sous nos téléviseurs. Dieu m'en garde, je ne ferais pas mon notaire malsain en vous énumérant tous les points qui vont faire la différence pour Fifa 11, mais juste appuyer là où ça fait du bien… Voilà, juste là…
Deuxième Commandement : Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi
Malgré une coupe du monde mitigée, Rooney va faire mal
C'est ce que s'efforce de réaliser avec panache EA, longtemps rejeté qui est revenu des enfers par je ne sais quel miracle. Je me souviens une époque révolue ou PES régnait en maître sur les terres vidéoludiques…Bref, attendez-vous à boire du petit lait car cette année, jamais un contrôle de balle ne sera si réaliste (jusqu'à l'année d'après) et il faut dire merci au Personnality +. Selon le niveau de votre footballeur, le cuir sera littéralement collé à votre pied ou alors il faudra un petit coup de rein afin de sauver le ballon de la touche. Idem pour les frappes puisque une petite aire de précision est aménagée pour les C. Ronaldo, Messi tandis que les Kezman, Gouffran et Rabésandratana (!) auront droit à une toile de ciné dans laquelle ils pourront barbouiller les tribunes de leurs tirs du tigre et de l'aigle et du la loutre sous extasie. Toujours dans le souci de nous mettre à l'aise une fois la manette en main, les dribbles, tout comme la vision de votre poulain, rendent palpables le moindre tacle, bras qui se tend pour protéger son bifteck, gabarit de monstre qui vient bousculer de l'épaule une crevette d'ailier gauche avant son choc contre la ligne blanche fraîchement tracé.
Un contrat en or
La personnalisation jusqu'au bout des crampons
En ce qui concerne le mode Carrière cher aux habitués, là encore de légères améliorations vont faire la part belle à vos nuits blanches. Quinze ans. Voilà le nombre de saisons que vous pourrez effectuer en tant que joueurs, manager ou manager/footballeur et ce dans plusieurs pays. Fini la cantonade de votre pays, ici, il faudra être au taquet de ce qui se passe en Europe pour accéder à de juteux contrats de fin de saison à l'autre bout du monde. On est très loin d'un Football Manager mais l'ajout du système est bien pensé. Une fois la manette callé dans la paume de main, on s'aperçoit que les passes demandent nettement plus de convictions et de précisions, laissant le « une touche de balle » complexe à effectuer. Toutefois, une fois la machine lancée, il est agréable de ressentir que malgré ses 75%, Fifa 11 regorge de potentiel sur tous les points de vue. Loin d'avoir fait le tour du titre, des surprises alléchantes viendront titilles votre faim de ballon rond. Informations qui iront de pair avec Internet et la création d'avatar…