Un jeu à licence peut-il être un jeu d'auteur ? En confiant la réalisation de King Kong à Michel Ancel, l'un des rares game designers français connu des joueurs, Ubisoft en prend le pari, appuyé par un Peter Jackson qui l'a repéré grâce à Beyond Good & Evil. En effet, l'éditeur français ne prend pas à la légère la confiance qui lui a été accordée au détriment d'Electronic Arts (qui était aussi sur le coup), et met tout en oeuvre pour proposer un jeu "en soi" plutôt qu'une série de citations entrecoupées d'interactivité. Non, King Kong s'annonce comme un manifeste vidéoludique, du moins pour une certaine façon de concevoir le jeu vidéo : l'aventure immersive.
Le jeu incluera toutes les créatures du film, plus quelques unes inédites
Premier credo : la cinématique libre
Michel Ancel ne peut prétendre à la paternité de ce nouveau type de cinématique interactive, mais la démonstration est ici bluffante : même dans Half-Life² ce procédé ne semble pas aussi justifié. Cela prolonge l'immersion en donnant le sentiment que les évènements autour de nous ont un sens, et même si la liberté de progression en prend un coup, la mise en scène propose un recoupement entre cinéma et jeu vidéo rarement aussi convainquant. Mais ce n'est pas tout..
Deuxième credo : interface minimale
Gorille dans la brume
Troisième credo : le jeu vidéo est une question de point de vue
La faune de Skull Island forme un véritable écosytème
Immersion totale
Vos compagnons vous accompagnent dans les coups durs
Un jour j’irai à New York avec toi
Bien souvent il faudra détourner la menace de l'actrice