Vous l'avez peut-être aperçu dans la liste des jeux présents à l'E3 : THQ et le studio Pandemic remettent le couvert, et préparent Destroy All Humans! 2. Vous serez de nouveau dans la peau d'un extra-terrestre teigneux qui massacre les humains à tout bout de champ, et qui les tourne allègrement en dérision au passage. La vidéo ci-dessous vous donne d'ailleurs un aperçu de l'ambiance du jeu.
L'action de ce GTA-like un peu déjanté se déroulera peu après le premier volet : en pleines sixties. Les hippies pullulent et la Guerre Froide règne. A noter que vous ne serez plus limité aux seuls Etats-Unis, puisqu'à l'occasion vous partirez également en excursion en Angleterre, au Japon ou en URSS. Voici un bon prétexte pour affronter autre chose que de simples humains ridicules, comme par exemple des ninjas, les forces soviétiques et même des créatures géantes.
Vos pouvoirs psychiques promettent d'être plus variés, et vous aurez même la possibilité de les améliorer. De plus, vous disposerez également d'un armement extra-terrestre digne de ce nom, d'un jetpack bien pratique, et bien-sûr de votre fidèle ovni. Le titre vous proposera enfin de jouir des plaisirs de la destruction en coopératif ; à deux joueurs, vous pourrez ainsi refaire l'aventure ou profiter de plusieurs mini-jeux.
Destroy All Humans! 2 est attendu pour l'automne sur PS2 et Xbox, et pour patienter, voici quelques croquis (voir ci-dessous) ainsi qu'une galerie qui lui est spécialement consacrée.
L'équipe de Kheops Studio continue dans l'adaptation puisque après les sympathiques Retour sur l'île Mystérieuse et Voyage au coeur de la Lune, voici Cap sur l'île au trésor, un jeu d'aventure librement inspiré de l'oeuvre de R.L Stevenson. Les thèmes abordés par ce roman (chasse au trésor, pirates, héroïsme) ainsi que son caractère tout public n'avaient déjà pas laissé le cinéma indifférent. Il n'est pas très surprenant que l'oeuvre intéresse cette fois les développeurs de jeux vidéo.
Ce point & click permettra donc de retrouver Jim Hawkins, le fils d'un tenancier d'une auberge d'un port anglais du XVIIIe siècle. Le jeune garçon vient de mettre la main sur une vieille carte indiquant l'emplacement d'un fabuleux trésor. Avec l'aide du docteur Livesey et du chevalier Trelawney, Jim affrète un navire baptisé L'Hispaniola pour atteindre l'île où se trouve ce trésor. Mais une bande de pirates, dirigée par le pittoresque John Silver et sa jambe de bois, s'invite pour cette expédition...
Dans le domaine de la licence, Electronic Arts ne se cantonne pas aux jeux de sports affublés des deux derniers chiffres de l'année en cours et aux gros blockbusters. Il y en a aussi pour les plus jeunes et c'est peut-être un petit singe qui prendra le relais du jeune sorcier portant un éclair sur le front.
Georges le petit curieux est l'adaptation d'un dessin animé mettant en scène le vilain défaut d'un chimpanzé. L'histoire commence lorsque l'Homme au chapeau jaune se rend dans la jungle africaine à la recherche d'un objet suffisamment exotique pour sauver le musée dans lequel il travaille. Georges suit l'explorateur jusque dans la ville d'où il vient et va se trouver entraîné dans une série de mésaventures.
Il s'agira de le faire sauter, courir, grimper et se balancer à travers l'Afrique, le musée, l'appartement de l'Homme au chapeau jaune et dans d'autres environnements. Bananes, lianes et objets intéractifs au programme, on peut s'attendre à un jeu d'exploration mêlant plateforme et aventure. Qui dit exploration dit bonus à débloquer : plusieurs mini-jeux prolongeront l'aventure.
Si les graphismes en cell-shading ou l'univers paisible de Georges vous attirent, rendez-vous au mois d'octobre 2006 sur PS2 et GBA.
Dès cet automne, vous pourrez vous plonger dans le nouvel opus de la série des Need For Speed, déboulant logiquement sur tous les supports. C'est ce qu'a annoncé dernièrement Electronic Arts bien informé. En effet, ce n'est autre que sa filiale basée à Vancouver, EA Black Box, qui développe ce titre.
Need for Speed Carbon vous plongera encore une fois dans l'univers des courses de rue, après les deux Underground et le plus récent Most Wanted. Suivant la vague de la trilogie Hollywoodienne Fast'n Furious (le troisième volet débarque bientôt dans les salles), Carbon propose des courses de canyon. Le principe vient tout droit du Japon et consiste pour les concurrents à suivre les traçés sinueux et étroits d'un canyon en allant, bien entendu, le plus vite possible. La question, "Y aura-t-il du Drift ?" reste cependant encore en suspens.
Au chapitre des nouveautés, vous aurez maintenant à gérer une équipe de coureurs tout comme dans le décevant Juiced. Tout cela se déroulera sous l'oeil attentif de la police qui avait déjà fait son retour dans Need for Speed Most Wanted. Enfin, la personnalisation des véhicules sera encore de la partie, étayée par un tout nouveau système batisé "Autosculpt".
Vous aimez les décapotables et les jolies filles, vous ne portez que des costumes blancs, votre coiffure date des années 80, et vous avez toujours rêvé d'arpenter les rue de Miami ? Réjouissez-vous : après une tentative qu'il vaut mieux oublier, l'univers de la série Miami Vice (Deux Flics à Miami en français) revient sur les écrans. Développé par Rebellion et distribué par l'alliance Vivendi-Sierra, Miami Vice – The Game devrait sortir conjointement avec le film du même nom.
Cette aventure sera déclinée exclusivement sur PSP, dans un TPS, avec les personnages et des environnements graphiques bien évidemment calqués sur le film. Des cinématiques et des vidéos interactives viendront renforcer l'immersion, tout comme le scénario, qui lui, malheureusement, promet d'être assez linéaire. L'histoire devrait débuter avant les évenements du film, enplein coeur d'une sombre histoire de drogue en Amérique du sud.
Coté gameplay, il sera bien évidemment possible de choisir entre les 2 personnages principaux, Sonny Crockett et Ricardo Tubbs, et de participer à des parties coopératives en ligne, grace au Wi-Fi, et à un arsenal qui devrait être assez bien fourni. Miami oblige, des courses poursuites en bateau, du commerce de drogue et du hacking seront également au programme.
Toujours en dévellopement, Miami Vice – The Game devrait être disponible courant juillet 2006.
La technique n'a décidemment pas de limites. C'est pas sorcier, l'émission de France 3 sur la découverte et les sciences se voit de nouveau adaptée en jeu vidéo ! C'est Pas Sorcier 2 continue donc la série de jeux portant le nom de l'émission.
Vous, ou vos enfants, incarnez H2O. Vous êtes embarqué sur l'île de Malacoto, joli bout de terre située en Mélanésie. C'est de cet endroit que débute votre aventure. Elle vous menera ensuite à la découverte d'Istanbul, de Pompéi ou encore de la Nouvelle-Calédonie. Si Fred le téméraire vous aide sur le terrain, l'irremplaçable Jamy analyse les indices que vous lui fournissez, grâce à ses célèbres maquettes en carton que tous les instituteurs lui envient.
Le jeu, tout en 3D, est sensiblement orienté "aventure" afin d'intéresser les plus jeunes aux thèmes abordés : l'archéologie et la géophysique. Les principaux participants à l'émission sont également de la partie et vous aurez accès à de nombreux extraits, pour une meilleure identification à la série.
Il est évident que le sortie d'un tel titre est à saluer puisqu'en plus de son approche ludique du savoir, il ne pourra qu'aider à améliorer l'orthographe rencontré sur les forums... D'ailleurs, les professionnels du multimédia l'ont également salué en consacrant le premier opus Mystérieuse disparition en Amazonie. A croire qu'eux aussi en ont marre de ces posts illisibles.
C'est Pas Sorcier 2 est prévu chez Mindscape pour la fin octobre 2006, sur PC.
Il y a peu, Midway organisait en plein coeur de Paris un banquet épicurien en l'honneur de la sortie de Rise & Fall, son nouveau jeu de stratégie temps réel sur PC. Nymphes et centurions étaient au rendez-vous pour escorter Jules César, Germanicus César, Cléopâtre, Ramsès II, Achille et Alexandre le Grand vers le panthéon des œuvres vidéo-ludiques.
Rise & Fall : Civilisation at War est annoncé comme un jeu de stratégie temps réel classique. Comprenez : chercher des ressources, construire des bâtiments, construire des troupes, conquérir, etc. Il a néanmoins l'originalité de pouvoir contrôler son héros en plein coeur de la mêlée.
Si le principe de jongler entre un Age of empire et un Dynasty Warrior semble intéressant, prions les augures pour que l'hybridation de deux genres majeurs du jeux vidéo ne soit enfin plus une chimère. Nous vous en reparlerons très prochainement à l'occasion d'un test complet de la bête.
Fiers et vaillants combattants du monde sans pitié qu'est le MMORPG, un nouveau terrain de joute s'offrira très bientôt à vous : Archlord. C'est la jeune et fringuante division Codemasters Online Gaming qui s'occupe de l'éditer ici-bas, loin de sa Corée originelle où NHN Games l'a développé.
Cet énième titre du genre totalise trois races dans un style médiéval-fantastique très concurrentiel : les elfes de la lune (une sorte d'elfes noirs avec de grandes oreilles de chat), les humains et les orcs. Chacune d'elles propose deux ou trois classes, qui lui sont exclusives. Ainsi, il faut être humain pour être ranger, orc pour être berserk, et elfe de la lune pour être invocateur, par exemple.
Rien de bien original jusque-là, semble-t-il. Oui, mais. Il se trouve qu'en Corée, les joueurs acharnés sont légion, et les petits gars de NHN se sont dit qu'une juste récompense à tous ces efforts de level-up serait d'être le roi de l'univers. Ainsi, si vous et votre guilde parvenez à réunir les légendaires reliques nommées Archons, l'un d'entre vous pourra accéder au rang si convoité d'Archlord. Il sera alors le seigneur quasi tout-puissant du serveur de jeu pendant 3 semaines. Toutefois, attendez-vous à retrousser vos manches bien haut, car le titre semble orienté hardcore gamers, tellement que même en Corée, personne n'est parvenu à atteindre ce rang depuis sa sortie.
Aux côtés de RF Online et de The Lord of the Rings Online, ce troisième titre montre que Codemasters croit dur comme fer qu'il y a encore de la place pour un nouveau MMORPG malgré World of Warcraft et son extension qui approche. Si le programme très orienté action et PvP (voire GvG : guilde contre guilde) vous tente, sachez que la bêta est déjà ouverte et n'attend plus que votre candidature. Annoncé sur PC, Archlord est prévu pour les tout-prochains mois : "troisième trimestre 2006" dixit monsieur l'éditeur.
Atari annonce la sortie prochaine sur PS2 de Saint Seiya – Knights of the Zodiac : Hades, développé par NAMCO BANDAI. Après Le Sanctuaire, sorti en 2005, ce nouveau jeu s'inspire directement du manga culte du même nom, mais surtout de son adaptation télévisé dont 26 épisodes sur 39 ont été diffusé au Japon.
Considéré par les fans comme le summum de la série, le jeu reprend l'intrigue basée principalement sur le manga original et utilise des scènes coupées de la série d'animation. L'histoire débute alors que les Spectres, grâce au réveil d'Hadès, commencent à récupérer leurs pouvoirs après avoir été maintenus sous la coupe d'Athéna pendant 243 ans. Votre destinée est de combattre le commandant suprême de l'Enfer et ses armées, afin d'empêcher la dévastation imminente.
Saint Seiya – Knights of the Zodiac : Hades à l'ambition d'offrir une expérience exceptionnelle à tous les fans de séries d'animation et de jeux de combat. L'équipe de développement assure que le système de combat sera digne de ce manga et de cette série d'animation incontournables. DIMPS annonce une myriade de nouveautés et d'améliorations avec des combats au rythme trépidant se déroulant sur une zone de combat gigantesque qui permet une plus grande variété d'attaques à distance, de contre attaques, et des combos dévastateurs. Ce qui, espérons-le, est vrai vu la déception qu'a été le premier jeu de combat sur les Chevaliers du Zodiaque. Le système Cosmo a apparemment été amélioré et permet aux joueurs d'exploiter au mieux les attaques spéciales inédites pour infliger de sérieux dommages à leurs adversaires.
La perspective d'assister à un combat entre Dohko et Sion ou entre Radamenthes et Kanon est alléchante. Croisons les doigts pour qu'ils soient vraiment épiques et à la hauteur de la série animée. La sortie européenne de Saint Seiya – Knights of the Zodiac : Hades sur PS2 est prévue pour septembre 2006.
Vous ne le saviez peut-être pas : Paris fête actuellement le septième art en organisant un festival où se mèlent projections exceptionnelles, cinéma en plein air, conférences, etc. Et comme il est difficile d'ignorer les rapprochements entre le grand écran et le jeu vidéo, un focus est organisé sur les rapport que l'un entretient avec l'autre, et vice-versa. Cela s'appelle Versus et a commencé il y a à peine quelques jours.
Au programme, une exposition à l'espace Paris Cinéma des jeux entretenant un lien étroit avec le monde du cinéma, tous jouables sur leurs plateformes d'origine. Cela va de Platoon sur Nes jusqu'au récent King Kong d'Ubisoft en passant par Metal Gear Solid et Resident Evil : tous ces jeux qui ont un lien plus ou moins proche avec l'industrie cinématographique. Plus étonnant, une projection d'une sélection de machinima, ces films conçus à partir de moteurs de jeux, se déroulera le 10 juillet au cinéma l'Arlequin.
Les conférences ont débutées ce week end avec des interventions de professionnels du monde du jeu vidéo. Antoine Vilette, réalisateur du jeu Cold Fear produit par Darkworks (cf. dossier), a expliqué comment le cinéma pouvait servir de référence aux créateurs de jeux. Et, preuve que cela peut marcher dans les deux sens, il a aussi évoqué du projet d'adaptation du jeu sur grand écran. Yoan Fanise, chargé du design sonore sur le jeu King Kong, et Olivier Ranquet, preneur de son, ont présenté les méthodes de travail propre au jeu vidéo.
D'autres conférences sont prévues dans les jours à venir, avec des gens comme Eric Viennot (In Memoriam chez Lexis Numérique), Philippe Ulrich (producteur fondateur de Cryo Interactive et co-auteur du magnifique Captain Blood), David Cage (Fahrenheit chez Quantic Dream) et peut-être même Peter Molyneux (inutile de faire les présentations, n'est-ce pas ?). Si vous êtes tentés, rendez-vous sur le site de Paris Cinéma pour consulter le programme.