Quatre ans après le monumental Resident Evil 4, Capcom dévoile enfin le dernier né de sa célèbre saga horrifique. Une saga qui depuis cet épisode n'a plus grand chose à voir avec le survival horror des débuts. De l'action, encore de l'action, toujours de l'action : Resident Evil 5 fait plus que jamais dans la surenchère visuelle. Le gameplay, lui, accuse terriblement le poids des années comme notre preview l'avait laissée entendre. Une combinaison bancale qui peut évidemment rebuter. Reste à voir dans tout ça si la trame scénaristique est à la hauteur des attentes... Le verdict dans les lignes qui suivent.
50 Cent et son gang du G-Unit prennent le branle-bas de combat pour leur seconde escapade dans un jeu d'action sur-vitaminé aux allures de superproductions hollywoodiennes. Pour sa seconde pérégrination, après un 50 Cent : Bulletproof plus que moyen, Fifty s'offre le Moyen-Oient comme théâtre d'un spectacle sanglant comme le titre Blood of the Sand le laisse présager. Aussi bon sur scène que sur le champ de bataille ? A Fifty de vous le prouver dans ce test !
Action, horreur et bullet time, c'est le cocktail détonnant de F.E.A.R. 2 : Project Origin, la suite d'un excellent jeu de tir en vue subjective. Les développeurs ont gardé l'ambiance glauque, les hallucinations, les clins d'œil aux films d'épouvante japonais, tout en cherchant à gommer les défauts du premier épisode. Vous vous perdiez tout le temps dans le premier F.E.A.R. ? Ce n'est plus possible dans sa suite. Vous trouviez le jeu trop dur ? Celui-là vous paraîtra beaucoup plus facile. Vous ne compreniez rien à l'histoire ? Ici, les pouvoirs paranormaux sont expliqués très tôt dans l'aventure. Que du bon à priori sauf qu'à force de simplifier, les développeurs ont peut-être perdu ce qui faisait le charme de F.E.A.R..
Quel est le point commun entre la stratégie temps réel et les jeux d'action bas du front ? Aucun, à l'exception d'une licence : avec Halo Wars, le géant Microsoft décline un univers hyper sympathique à la sauce stratégique. Vu la taille des zones de combat et le nombre de protagonistes impliqués dans les affrontements de Halo 3, le parachutage d'unités par des vaisseaux en renfort, les véhicules et les robots énormes à escalader grenades à la main, l'idée de changer de perspective pour voir l'action de plus haut était somme toute assez logique : sans forcer, tous les éléments d'un jeu de stratégie en temps réel étaient bien là. Dommage que le résultat soit aussi limité.
Rappelez-vous. C'était au début des années 90 et vous aviez encore vos barbelés sur les dents. Vous les dévoiliez dans un large sourire dès que vous approchiez de la borne d'arcade Street Fighter 2 du troquet du coin. "Oui maman, promis, seulement deux ou trois parties !". C'était juste après la fin des cours, avant de rentrer faire vos devoirs. Aujourd'hui, après toutes ces années, vous avez les dents bien droites, mais pourtant, c'est exactement le même sourire d'enfant qui se dessine sur vos lèvres lorsque vous pressez le bouton power de votre console. Le DVD de Street Fighter 4 se met à tourner dans le lecteur. L'attente a été longue, mais le maître est de retour...
Arc Systems Works, un nom qui n'est sûrement pas inconnu des joueurs acharnés de VS Fighting. Ces développeurs sont en effet derrière la licence Guilty Gear, une licence excellente qui demande cependant un investissement assez important de la part du joueur. Sorti en arcade au Japon l'an passé, Battle Fantasia propose une maniabilité beaucoup plus abordable pour le commun des mortels. Simplifier la maniabilité afin de toucher un public plus large, voilà qui rappelle un peu la politique de Capcom quant à leur dernier bébé. Le résultat final est-il aussi concluant que pour Street Fighter IV ? La réponse sans plus tarder.