L'univers de Warhammer 40,000, et la machine Games Workshop qui le fait avancer, fait régulièrement des bonds depuis les tables floquées ou sablées vers nos machines de métal et de plastique. C'est cette fois-ci les développeurs de Kuju qui s'y collent, pour une joyeuse visite dans le monde des Space Marines et des extra-terrestres aux armures anguleuses.
Quand vos parents sont les heureux hommes à qui l'on doit des titres comme Fallout ou Arcanum, que vous débarquez dans un secteur rempli de jeu basé sur la même licence que la votre (Dungeons & Dragon) et dont certains titres figurent toujours parmi les meilleurs du genre, on sait que vous serez fortement attendu au tournant. C'était donc un pari audacieux que celui relevé par Troïka avec ce Temple of Elemental Evil.
A la base, Silent Hill est un jeu d'horreur, un titre qui fait peur avec ses monstres zombiesques aux râles chevrotants. Mais c'est surtout un univers dérangeant, glauque, dans lequel le cauchemar prend vie et se mêle inextricablement à la réalité, au point de faire douter de celle-ci. Jouer à Silent Hill est du coup plus traumatisant encore que de regarder le 20 Heures : en misant sur des marginaux, sur des individus instables brutalement rattrapés par quelques vilains traumatismes refoulés, Silent Hill instaure un climat malsain et dérangeant qui laisse une impression durable une fois la partie finie. Et qui accessoirement oblige le joueur à rester devant son écran jusqu'à la fin de l'aventure, le seul moyen de surmonter ce cauchemar vidéo-ludique étant d'aller jusqu'à son terme...
S'il est un domaine du jeu vidéo bien pauvre depuis quelques temps déjà, c'est bien celui du jeu d'aventure utilisant le principe du point & click. Effectivement, après l'âge d'or d'il y a quelques années, durant lequel se succédèrent les Monkey Island, Indiana Jones, Sam & Max et autres Grim Fandango sans oublier le mythique Day of the Tentacle, la famine s'installa. Plus rien à se mettre sous la dent, ou presque. Mais oubliées les grosses licences de M. Lucas, ici Frogwares et Micro Applications se sont concentrés sur l'oeuvre d'un des plus grands visionnaires du XIXè siècle en la personne de Jules Verne pour nous fournir un jeu d'aventure classique, qui malheureusement n'exploite pas assez le riche univers dans lequel il est inscrit, qui souffre malheureusement de nombreux petits défauts rendant parfois l'aventure frustrante, voire superflue.
Halo, initialement prévu sur PC, a finalement été développé sur XBox après le rachat de Bungie par Microsoft. Il fut l'un des premiers jeux à sortir sur XBox et a rencontré un franc succès auprès des joueurs, contribuant par la même au succès de la console. Adapté par Gearbox après deux longues années d'attente, Halo débarque enfin sur nos machines. Chronique d'une tuerie annoncée...
Max Payne, vous vous en souvenez ? C'était ce grand brun taciturne qui mettait à peine huit heures pour venger les meurtres de sa femme et de son nourrisson. Une vraie tapette celui-là, sous ses faux airs de vrai macho, une tarlouze plutôt bien fardée mais qui manquait singulièrement de conversation. Les premières minutes de jeu étaient intenses, certes. Mais après, on se lassait du Bullet Time dont de toute façon on faisait le tour en une journée. Devinez quoi ? Le gars Max récidive et semble n'avoir rien corrigé de ses défauts. Il est toujours aussi prompt à appuyer sur la détente avec classe, mais toujours aussi incapable de tenir en haleine sur la durée ! Comme beaucoup de mecs, en somme.