- Éditeur SEGA
- Développeur Tilted Mill Entertainment
- Sortie initiale 4 févr. 2005
- Genre Gestion
Lorsque les designers de Pharaon, un city builder sorti en 1999 qui offrait au joueur les joies de l'urbanisme de la Grande Egypte, se mettent à la 3D, ça donne Immortal Cities : Les Enfants du Nil. Voyons donc si ce qui est avant tout une adaptation d'un succès passé saura apporter au genre autant de relief que son moteur à ses graphismes.
Ne rêvez pas : avant d'en arriver là, il va en falloir du temps. Et du courage
Un vieux pot pour faire une meilleure soupe ?
Le dernier des Pharaons
Il fallait bien choisir un nom pour ma famille royale
Des pouvoirs restreints
La tunique bleue est très à la mode cette année
Une influence lente à étendre
A quatre par bloc de pierre, ça risque de durer longtemps
Les dieux ont repris ma foi
Des dieux à la pelle. En veux-tu ? En voilà !
- L'Egypte et son ambiance exotique
- L'impression d'effervescence des cités bien rendue
- Des raccourcis du gameplay trop limitatifs
- Une 3D gadget
- Action lente et répétitive
- Le sentiment désagréable de ne rien vraiment contrôler
Joliment et scrupuleusement enrobé dans une ambiance égyptienne réussie, Immortal Cities : Les Enfants du Nil parvient à capter l'attention du joueur un certain temps. Une fois la phase de découverte terminée, un gameplay répétitif et lent viendra perturber une immersion finalement très relative. La déconvenue sera d'autant plus grande pour le joueur qui a gouté à Pharaon car, en plus de subir des simplifications du gameplay agaçantes, il s'apercevra bien vite que l'apport de la 3D pour un jeu de ce type n'est pas vraiment probant et s'apparente plus à un simple lifting qu'à une vraie évolution du genre.