C'est déjà mieux
- Éditeur Activision
- Développeur Sledgehammer Games
- Sortie initiale 4 nov. 2014
- Genre First Person Shooter
Après une série d'épisodes décevants, Activision se devait de réagir. En introduisant Sledgehammer aux commandes de ce Call of Duty : Advanced Warfare, l'éditeur initie ainsi un nouveau cycle. Les trois ans de développement auront-ils suffit à l'équipe, qui avait déjà travaillé en association avec Infinity Ward sur Modern Warfare 3, pour donner un vrai coup de fouet à la licence ?
L'histoire
Le principe
Les cinématiques avec Kevin Spacey sont superbes, les séquences de jeu nettement moins.
Le multi
La grenade à détection est fort utile dans le solo.
En ce qui concerne le coop, difficile de faire oublier le mode zombie, mais SH propose tout de même un mode de jeu à part entière qui ne se limite pas a du classique affront de vagues d'ennemis. Pour commencer, vous devez choisir un type d'exo parmi léger, lourd ou spécialiste. Ces trois classes conditionnent vos armes mais aussi votre résistance, votre bonus de série ainsi que vos capacités d'exo. Chacune d'entre elles trouve son intérêt et de l'équilibre entre chaque classe nécessite que les membres de l'escouades diversifient leurs exo. Une fois en jeu, différentes vagues approchent avec un cours laps de temps entre chaque pour acheter des armes ou de l'équipement. Heureusement, la variété d'ennemis et de difficulté font vivre ce mode de jeu, pour qu'il ne disparaisse pas dans les méandres des Call of Duty
Pour qui ?
Votre équipement est limité dorénavant à 13 pièces au lieu de 10 sur Black Ops.
L'anecdote
Havoc : Bienvenue à Raccoon Atlas City
Avec le DLC Havoc, c'est le grand retour du mode zombie !
Le second ajout de Havoc sont les quatre nouvelles cartes disponibles. Malheureusement, uniquement trois tireront leurs épingles du jeu. La carte "Drift" vous propose une petite balade dans un village enneigé avec un manège au centre, un espace commercial et la possibilité de passer dans beaucoup de magasins. D'une taille très correcte, elle permet des affrontements variés dans une ambiance typée Noël des plus agréables. La carte "Sideshow" vous emmène dans les environs d'un motel désertique, avec une ambiance très glauque, la faute aux nombreux clowns en carton tombés par terre et à la dégradation des lieux. Carte idéale pour sniper en passant par les toits, la multitude d'ouverture et de couverture vous permet aisément de contourner l'ennemi. "Urban", quant à elle, invite tout simplement au pugilat.
Ascendance : Le DLC sur la phase descendante
Les cartes accessibles au mode grappin du DLC Ascendance donnent du relief.
Côté exo-zombie, vous retrouvez une nouvelle carte nommée Infection. Le point de départ est banal : il y a eu un survivant à la précédente attaque de zombie, il est emmené à l'hôpital mais il a été mordu. Vous vous retrouvez de nouveau à quatre joueurs dans le restaurant d'une petite ville infestée de créatures mangeuses de chair humaine. Le panache de la première carte est retombé. Il faut être honnête, c'est toujours bon à prendre pour varier les plaisirs mais en même temps très frustrant à cause du manque de variété. Ascendance est donc un DLC décevant qui n'augure rien de bon pour la suite.
Supremacy : un DLC rien que pour vos yeux
Il règne une sensation de déj-vu sur ce contenu.
Vous retrouvez aussi quatre nouvelles cartes pour le multi. Enfin, nouvelle pour seulement trois d'entre elles puisque "Skyrise" est une copie de "Highrise" de Call of Duty : Modern Warfare 2. Pour les trois autres, vous retrouvez des cartes jouables en modes grappins apparut dans le précédant DLC, de taille moyenne à petite. Sans être loupées, ces cartes n'apportent que peu d'éléments nouveaux (comme la carte "Kremlin" et l'activation de mine), hormis le changement de décors. Et le petit bonus en plus : il n'y a même pas de nouvelle arme avec Supremacy. Ce contenu met donc très clairement en avant l'investissement sur les acteurs a défaut d'amélioration du jeu.
Reckoning : Le compte est bon
La frêle rose tient toujours son rang quand il y a du zombie
Niveau multijoueur, 4 nouvelles cartes viennent compléter votre tableau déjà bien fourni. Si les quatre remplissent leurs fonctions et viendront facilement vous distraire, elles montrent aussi un manque d'originalité dans la forme. Passer par les fenêtres d'immeubles dans un paysage urbain sur "Swarm" ou se balader dans la neige autour de bâtiments de type industriel dans "Fracture", autant de chose qui viendront en résonance avec les cartes existantes (sur le jeu ou sur les précédents opus). Ses cartes restent accessibles au mode grappin pour pouvoir profiter une dernière fois de cet accessoire.
Call of Duty : Advanced Warfare Reckoning montre surtout l'importance du mode Zombie, qui a largement été mis en avant au travers des différents contenus. Mais à trop se concentrer sur un mode de jeu, la grosse partie du jeu, à savoir le multi, semble un peu plus délaissée à chaque fois. Si l'intégralité du contenu est globalement correcte, le prix n'est pas réellement en adéquation avec le contenu proposé.
- Un solo accrocheur avec beaucoup de variété dans les missions...
- Un rendu visuel au niveau
- Le multijoueur bien fourni
- L'exo squelette qui booste les parties
- Adieu les snipers campeurs qui hantaient les parties de Call Of Duty
- ... mais qui ne dure pas assez longtemps
- Beaucoup de ressemblances avec d'autres jeux
- Une verticalité moins bien utilisée que Titan Fall par exemple
Si Call of Duty : Advanced Warfare n'est pas la claque que tous les fans de la première heure attendaient, il faut admettre qu'il possède des qualités qui font de lui le meilleur épisode de ces quatre dernières années. Avec son solo pour une fois accrocheur, qui propose une grande variété de missions, un exosquelette qui rend le multijoueur plus dynamique que jamais, il aurait même pu se faire la part belle cette année. Mais la verticalité mal exploitée, les murs invisibles et une sensation de déjà-vu entravent son ascension parmi l'élite. Un bon premier épisode pour un Sledgehammer qui ne démérite pas, bien au contraire.