- Éditeur Atari
- Développeur Eden Games
- Sortie initiale 20 juin 2008
- Genres Action, Aventure
Depuis combien de temps vous n'avez pas sursauté ou tremblé de peur ? Depuis combien de temps vous n'avez pas senti au fond de vous cette angoisse étrange, cette appréhension qui paralyse ? Qui donne envie de fuir et paradoxalement, de rester pour voir l'innommable ? C'est peut-être au cinéma que vous avez ressenti ces émotions récemment. Ou peut-être en lisant certains livres comme La route, récompensé par le Pulitzer en 2007, qui décrivent les pires horreurs avec beaucoup de sobriété. Mais dans un jeu... Avec ses nombreuses idées, Alone in the Dark relève courageusement le défi du survival-horror. Un vrai challenge vu l'écrasant succès du dernier Resident Evil.
Enflammez les objets du décor pour les rendre plus dangereux.
Survivre à l’horreur
Retour aux sources
L'inventaire : vous regardez vos poches en vue subjective et combinez des objets entre eux.
Noir, c’est noir
Certaines séquences en voiture sont vraiment pénibles.
Un vrai feu d’artifice
Pour tuer vos ennemis, il faut les brûler.
- La réalisation
- La mise en scène ambitieuse
- La richesse des interactions
- Des temps de réaction trop élevés
- De gros problèmes de caméra
Pour son grand retour, Alone in the Dark manque de conviction. Les bonnes idées et la réalisation de haut vol sont gâchés par une maniabilité pataude et par des problèmes de caméra. Le découpage par épisodes, le scénario, la mise en scène avec quantité de moments forts donnent envie de s'acharner. Mais chaque trouvaille, chaque bon moment passé, est entaché par des défauts qui à la longue plombent l'intérêt. Face à la référence Resident Evil, ce jeu ne peut servir que d'amuse-gueule aux fans du genre... en attendant mieux.