Un bac à sable trop tamisé
- Éditeur 505 Games
- Développeur Prideful Sloth
- Sortie initiale 16 nov. 2021
- Genre Aventure
Les Australiens de Prideful Sloth sont de retour ! Souvenez-vous, en 2017, ils avaient réussi l'exploit de nous enchanter avec Yonder, un Zelda-like sans combats à la limite du Animal Crossing et techniquement très abouti. Aujourd'hui, ils reviennent avec un concept similaire nommé Grow : Song of the Evertree. Alors, mêmes qualités, mêmes travers ? Réponse dans ce test.
L'histoire
Le principe
Visuellement, le jeu échappe à l'ennui.
Côté culture, ne vous attendez pas à du Question pour un champion mais plutôt du Silence, ça pousse !. En effet, cultiver des fleurs et des arbres vous donne la possibilité de récolter ensuite leurs essences, ingrédients indispensables pour développer vos villages. Car vous allez effectivement devoir construire tous un tas de villages afin d'accueillir des... villageois, auxquels vous devrez fournir un travail.
Vous l'aurez compris, Grow emprunte avec application les mécaniques de références telles que The Sims, Animal Crossing voire même Breath of the Wild puisque des sortes de donjons font parfois leur apparition. Cela dit, ne vous attendez pas à de la difficulté. Il n'y a aucun adversaire dans Grow et cette absence de tension, donc de challenge, est probablement son plus grand défaut.
Pour qui ?
Si elle est simple, la construction des villages ajoute au moins un peu de piment.
- Un univers mignon et généreux
- Des mécanismes simples et accessibles
- Le distributeur de quêtes s'appelle Cucurbite
- Un long tutoriel
- Pas de challenge
- Une absence de tension qui nuit à l'intérêt
- L'exploration trop contrainte
Techniquement abouti, l'univers de Grow : Song of the Evertree se décline avec une vraie efficacité. C'est propre, mignon et généreux. Mais son absence de singularité le destine essentiellement aux joueurs qui apprécient les mécanismes huilés et répétitifs, sans enjeux particuliers, sans aspérités auxquelles les plus exigeants pourraient s'accrocher. Dommage car la proposition de Prideful Sloth avec Yonder, leur précédent jeu, avait su mieux séduire grâce notamment à une exploration moins contraignante.