Inspecteur Cardio-Gadget
Détective privé, c'est un métier : filatures, indics, poursuites... Judgment coche toutes les cases et en rajoute une au passage : la course à pied.
L'histoire
Le principe
Le scénario vous oblige à multiplier les courses dans le même quartier, du début à la fin du jeu.
Toutes ces séquences ne se valent pas – la récupération d'indices est parfois une purge. Il faut accepter de scanner l'environnement sans aucun indice visuel ni sonore pour vous indiquer que vous chauffez – ne parlons pas de cette vis qu'il fallait trouver dans une ruelle, derrière des poubelles, et qui semble juste avoir été planquée là pour rallonger la durée de vie. Faire de très nombreux allers-retours dans les mêmes endroits flingue l'intérêt du jeu, sans toujours donner l'impression d'avancer dans l'enquête. Un détour imposé par le parloir ne vous apprend rien par exemple. Dommage quand vous aviez pris un taxi après avoir traversé tout le quartier au pas de course – le même quartier, du début à la fin du jeu.
Le Japon
Les filatures ne sont pas passionnantes : tous les endroits où se cacher sont indiqués au sol.
Les combats
Certains consommables rendent les combats beaucoup plus faciles.
Mais il faut surtout acheter de nouveaux combos comme passer dans le dos des ennemis ou prendre appui sur les murs. À noter que vous pouvez toujours aller dans votre inventaire même en plein combat de boss pour recharger votre barre de vie, à condition d'avoir assez de provisions en stock. Survivre aux pires combats n'est donc pas bien difficile, et heureusement : la caméra rapprochée ne permet pas de bien voir les ennemis qui vous arrivent dans le dos.
Pour qui ?
Les boss ont des attaques spéciales qui déclenchent des QTE.
- Le quartier de Kamurocho
- Les combats nerveux
- Le scénario réaliste
- La maniabilité pataude
- Les nombreux allers-retours qui ne font pas avancer l'intrigue
- De grosses longueurs dans les enquêtes
Si vous aimez les Yakuza, vous aimerez Judgment. Le gameplay est le même, avec une petite touche de sérieux peut-être par rapport au grand frère et à ses combats loufoques – pas de homards ou d'attaques de pigeons ici. Reste qu'on aurait bien aimé un scénario moins délayé et des allers-retours moins rébarbatifs.