Le grand retour du Métroïdvania
- Éditeur 505 Games
- Développeur Inti Creates
- Sortie initiale 18 juin 2019
- Genre Action
Quand Koji Igarashi a ouvert son Kickstarter, les joueurs étaient en émois. Financer le descendant de Castlevania avait de quoi émoustiller les plus nostalgiques d'entre nous. Fort de ses cinq millions et demi de dollars récoltés et de ses quatre années de développement, Bloodstained : Ritual of the Night aura su se faire désirer et les attentes sont grandes.
L'histoire
Avec ce scénario, Koji Igarashi réintroduit Dracula et son château sous une nouvelle forme. Avec sa horde de démons parfois surprenante, le château des enfers ressemble terriblement à celui de Dracula des épisodes de Castlevania. En un sens, les habitués de la série ne seront pas perdus. Et heureusement, car la direction artistique est vraiment variable, tout comme les animations des personnages. Le bestiaire laisse notamment apparaître des gros chats et chiens qui font tache dans l'environnement. Mais pourquoi faire ça ?
Le principe
L'acquisition d'un nouveau pouvoir passe par cette animation d'absorption de cristaux...
Mais pour défoncer le millier de démons qui va s'abattre sur vous, il vous faut de l'équipement et du bon. Tout au long de l'aventure, vous trouvez dans des coffres un panel d'armes imposant, qui modifie réellement votre façon de jouer. Armes à feu, épées courtes, katanas, nodachis, glaives, épées à deux mains, haches, masses d'armes, chaussures de kung-fu – et j'en oublie bien d'autres –, constituent autant de façons de se battre. Chaque arme possède sa vitesse d'action, son pattern et ses points forts. C'est un vrai plus à l'aventure que de changer d'équipement tant cela modifie votre façon de jouer. Il en va de même pour les accessoires qui modifieront l'apparence de Miriam. Vous avez même la possibilité de modifier sa coupe de cheveux dans une pièce secrète. À vous le choix des armes !
Pour qui ?
Vous la sentez venir la mandale pendant que vous sautez ? Eh bien pas loupé.
L'anecdote
La carte se révèle progressivement jusqu'à devenir immense (carte à moins de 40 % du jeu).
- La quantité d'armes pléthorique
- Le level design qui rend hommage au genre
- L'univers et l'ambiance réussis
- Une bonne durée de vie et des modes end-game qui apportent un plus
- Des pouvoirs à foison, même si l'intérêt de tous est discutable
- L'aspect visuel surprenant
- Euh, pourquoi mettre un gros chat et un gros chien tout mignon dans le bestiaire ?
Les financements participatifs pour des jeux sensés redonner ses lettres de noblesses à un genre ou une licence finissent généralement mal. Et à votre plus grande surprise, Bloodstained arrive à tenir son pari tout en laissant paraître son statut de financement léger. Si les graphismes ou les animations peuvent choquer et laisser ressentir un manque de soin, le reste du jeu est un vrai bonheur. Outre le level design qui montre le savoir-faire de l'équipe aux commandes, les possibilités d'équipements, de changements d'arme ou de combinaisons de pouvoir sont un vrai régal. Elles offrent une rejouabilité significative en plus des quinze heures nécessaires pour finir le jeu. Bloodstained semble être un véritable bonheur pour les amateurs et un point d'entrée sympa pour les nouveaux arrivants.