La rage du contenu manquant
- Éditeur Bethesda
- Développeur Avalanche Studios
- Sortie initiale 14 mai 2019
- Genre First Person Shooter
Rage 2, mélange entre Mad Max et Doom, le tout dans un open world édité par Bethesda, vous vous dîtes "banco" ! Pourtant, le dicton selon lequel "le mieux est l'ennemi du bien" pourrait bien s'appliquer ici. Explications .
L'histoire
Le principe
Euh, elle est ou la tête pour que je la vise avec mon fusil à pompe ?
Mais votre héros ne compte pas seulement sur ses armes pour faire le spectacle. Grâce aux nanotrites, votre ranger se dote de capacités hors du commun pour booster le plaisir. Si certaines se veulent très basiques, proposant un second saut ou une possible seconde chance, d'autres amènent leur lot de morts. Du coup de poing sauté qui génère une onde de choc au sol à l'overdrive qui vous permet de passer sur un court laps de temps en surmultiplié, ces différents pouvoirs vont compléter et véritablement enrichir le gameplay. Le tout est améliorable par un système d'expérience et de collecte pour orienter le gameplay vers vos prédilections. Chaque arme dispose de quatre niveaux d'améliorations avec des sous-améliorations pour personnaliser votre arme (cadence, portée...). Le système est classique mais vous offre un vrai gain de puissance. Et il en va de même pour vos nanotrites ainsi que divers projets acquis grâce aux trois PNJ principaux.
Enfin, vous pouvez améliorer votre véhicule pour augmenter son blindage ou ses équipements. Vous équipez progressivement votre engin d'armes ou d'un siège éjectable, ce qui pourra vous sauver dans les situations les plus périlleuses ou vous tuer sans raison alors que celui-ci s'enclenche à un moment peu propice. Dans sa globalité, l'évolution améliore l'expérience de jeu pour proposer du spectaculaire en tentant de cacher les gros défauts. Si vous pouvez personnaliser votre véhicule principal, il n'en est pas de même pour les autres véhicules disponibles, ce qui vous pousse à toujours revenir vers votre bonne vieille auto. Autre problème, les améliorations passent souvent par de la collecte d'objets dont l'intérêt et le rythme sont à l'opposé des gunfights. Dommage !
Pour qui ?
Les environnements proposés sont globalement réussis.
L'anecdote
Les attaques de camps ennemis restent l'occupation la plus plaisante.
- Un gameplay nerveux
- Des gunfights jouissifs
- Un monde post-apo relativement beau avec des environnements variés
- La montée de niveau des armes
- Les pouvoirs qui donnent vraiment le sentiment de puissance
- De nombreux bugs
- Une IA parfois douteuse
- Une durée de vie trop courte
- Le BFG à 20 €
- Un contenu trop restreint
- Le bestiaire limité qui vous ressort tout le temps les même monstres
Douze heures, c'est le temps qu'il vous faut pour faire le tour d'un scénario solo sans intérêt, mais pourtant seul mode de jeu. Gameplay survolté branché sur courant alternatif, vous oscillez entre gunfight ultra jouissif et balade pour ramasser des champignons pendant tout le jeu. Le visuel du titre est agréable, laissant la part belle à de grands environnements post-apocalypse réussis. Vous vous demandez même s'il y a un lien entre les deux éléments (combats et exploration) tant le rythme est différent. De plus, le jeu aurait pu avoir un avis plus positif moyennant un contenu plus acceptable et surtout en évitant la pléthore de bugs. En effet, ceux-ci viennent régulièrement entraver votre progression, ne se limitant que rarement à de simples défauts de collision. En plus des ralentissements, vous avez souvent la bande son qui saute (musique, dialogue, bruitage ou juste un au choix) ou des retours au menu sans explication. Malgré le gameplay particulièrement réussi, rien ne compensera son contenu limité, surtout pas le Big Fucking Gun à 20 € en supplément. Un jeu qui donne la rage, et rarement dans le bon sens du terme.