Objectif : KillCam
Alors que Rebellion avait confirmé le potentiel de son titre phare il y a un peu plus de deux ans, Sniper Elite 4 débarque sur nos côtes pour nous libérer de l'oppresseur. Deuxième essai sur console de génération courante, cet épisode saura-t-il installer définitivement le jeu comme référence en FPS ?
L'histoire
Le principe
Il y a un succès à déverrouiller si vous touchez tous les organes ! Magique, non ?
Au fur et à mesure des missions, vous trouvez de meilleures armes qui facilitent votre tâche. Heureusement car les choses se compliquent assez vite. Et si la quantité d'ennemis est bien présente, certains passages mettent à rude épreuve l'IA du jeu. Le niveau de difficulté faisant varier le nombre d'ennemis et leur vigilance, nous ne serions que trop vous conseiller les difficultés élevées. Enfin, notez que vous disposez d'une assistance à la visée qui compense la distance en vous indiquant où votre tir finira. Cette option est désactivable à tout moment, une fois vos marques prises. Et le vrai point fort du jeu n'en est d'ailleurs que meilleur, avec des KillCams façon rayons X qui vous montrent l'intégralité des dégâts que vous infligez aux ennemis.
Le multi
L'IA alterne entre le bon et le mauvais. Tu ne le vois pas le gros fusil qui dépasse ?
Pour qui ?
Les paysages et décors sont globalement réussis et aident beaucoup à l'immersion.
L'anecdote
Vous pouvez grimper à certains bâtiments pour vous trouver de bons endroits tranquilles.
- Les ralentis sur les frags de précision
- La liberté d'approche dans les missions
- Des cartes plus grandes et plus riches
- Un multijoueur stable qui propose de nombreux modes de jeu
- L'IA qui oscilie toujours entre bonne et mauvaise
- Techniquement parfois un peu faible
La série Sniper Elite 4 ne cesse de progresser et ce quatrième volet en est le parfait exemple. L'équipe de Rebellion poursuit son travail et vous offre des cartes variées, proposant de nombreux reliefs et bâtiments. Avec l'agrandissement de votre espace de jeu et la diversification des objectifs, vous avez alors beaucoup de choix dans votre approche. Et si la discrétion est toujours de mise avec un certain nombre de mécanismes ingénieux, le passage en mode bourrin sera souvent punitif. Une très bonne expérience qui confirme l'engagement de la licence sur une bonne voie, surtout pour un titre non AAA.