Tous les chemins mènent à Rapture
- Éditeur 2K Games
- Développeur Blind Squirrel
- Sortie initiale 16 sept. 2016
- Genre First Person Shooter
Alors que l'on espère plus grand chose de l'excellente série BioShock, si ce n'est une suite, 2K Games nous gratifient d'un rafraîchissement à sa gloire. BioShock : The Collection vous offre une remasterisation de la trilogie, incluant tous ses DLC. Une occasion rêvée de retourner à Rapture ?
L'histoire
De retour à Rapture dans BioShock 2, vous incarnez cette fois un Protecteur, une des créatures que vous aviez affronté dans l'épisode précédent. Écervelé, difforme et plutôt pataud, votre vie dans Rapture fut difficile. La ville est en train de sombrer sous les eaux et vous n'avez alors plus qu'un seul but : vous sauvez vous même. Et votre armure scaphandre sera fort utile dans votre objectif de survie contre les nouveaux ennemis qui ont envahis la ville. L'ambiance lourde et sombre de Rapture est de plus en plus omniprésente pour une suite un peu moins profonde.
Si l'océan commençait à être trop pesant pour vous et trop sombre, BioShock Infinite prend son envol et vous emmène à Columbia en 1912. Les fonds sombres ont laissé place à une ville flottante à l'univers post coloniale quasi paradisiaque. La cité est lumineuse, il y a de l'amour dans l'air. Aux commandes de la vie en ville, un prophète répondant au nom de Comstock. Vous y incarnez DeWitt, un détective endetté, pourchassé par ses fantômes, qui n'a d'autre choix que d'accepter la requête qui lui est proposée : aller chercher une dénommée Elizabeth et la ramener. La vie sur Columbia ne s'avère pourtant pas si belle qu'attendue et les choses étranges se multiplient, surtout quand votre visite surprise ne l'est finalement pas temps que cela.
L'emballage
Rapture et son ambiance pesante à souhait.
Pour finir, et comme son titre pouvait le laisser deviner, BioShock Infinite n'a pas été retouché. Vous bénéficiez ici de la version PC, parut peu de temps après l'original. Le jeu tourne la plus part du temps en 60 fps pour un résultat très propre malgré quelques chutes constatées ici ou là. Une aventure plus fluide qu'à l'époque sur console, c'est tout !
Le principe
Les petites soeurs sont pour le moins... inquiétantes.
Dans BioShock 2, vous êtes aux commandes d'un personnage qui vous a fait cauchemarder pendant le premier épisode : le protecteur. Équipé d'une grosse vrille, d'une armure et d'un scaphandre, le sentiment de puissance devrait prédominer. S'il l'on utilise bien la combinaison et ses accessoires pendant l'exploration/narration, c'est pourtant une sensation bien différente que vous laisse votre protagoniste. Lui qui semblait invincible, ou bien difficile à abattre, semble soudain fait de papier mâché. Et l'apparition d'un nouvel ennemi, les "grandes sœurs", ne va pas améliorer ce sentiment. Vous avez toujours la possibilité de combiner cette armure aux pouvoirs des plasmides, et heureusement car ils ne seront pas de trop pour arriver au bout de l'histoire.
Dans BioShock Infinite, vous retrouvez à peu près le même principe que le premier épisode. DeWitt se sert d'une arme à feu en principale et une secondaire (elles sont bien sûr améliorables). Vous ramassez dans votre aventure différents tonics pour acquérir des pouvoirs tels que l'attaque de corbeaux ou la possession. Vous disposez en plus d'un bras mécanique. Il vous permet de vous agripper à des crochets en hauteur ou vous accrocher aux rails, donnant ainsi une dynamique supérieure au jeu. Et pour encore améliorer ce rythme, Elizabeth peut ouvrir des failles temporelles pour faire apparaître de nouveaux éléments et même ramasser pour vous des munitions ou des fioles de santé. Les combats n'en sont que plus rapides et plus violents aussi. Une vraie réussite qui a grandement participé au succès du jeu avec sa narration tout aussi rythmée et riche en rebondissements.
Pour qui ?
Même s'il se veut plus lumineux, vos début dans Infinite sont bien sombre
L'anecdote
En apparance, Columbia est un paradis volant. Mais en apparence seulement.
Pour BioShock : The Collection, j'ai passé un moment un peu lourd. En relançant une deuxième partie pour faire les captures, je me suis rendu compte que l'option n'était pas disponible. Pensant à un problème momentané, j'ai éteins la console, relancé le jeu avec le même résultat. J'ai lancé un autre jeu, les captures fonctionnaient. Retour sur BioShock : rien. J'ai lancé une sauvegarde sur Infinite, toujours rien. J'ai continué l'aventure voir si ce n'était pas bloqué pendant une phase de jeu pour finir par abandonner. Tout ça finalement pour me rendre compte quelques heures plus tard que l'option était bloquée sur console par 2K et que le seul moyen de l'atteindre était d'utiliser un boîtier externe. Désolant !
- BioShock et BioShock Infinite, deux monuments du FPS
- Des schémas narratifs prenants
- Des ambiances et une direction artistique grandioses
- Des FPS dynamiques et difficiles
- Rapture, une cité qui est à elle seule l'héroine d'un jeu
- Un petit rafraichissement qui fait du bien
- Tous les DLC disponiblent
- Des fins en apothéoses
- Le personnage d'Elizabeth, particulièrement attachant
- La disparition du multi du second épisode
- Le second épisode, moins prenants
- Quelques incohérences par ci par là
BioShock : The Collection vous offre un retour sur Rapture plus que convainquant. La balade sur Columbia est toujours d'un excellent niveau. Les trois titres dans leurs versions remastérisées restent des jeux d'excellentes qualités narratives, à posséder obligatoirement. Si vous n'aviez pas toucher les DLC, c'est aussi une très bonne occasion de découvrir le lien entre Columbia et Rapture.