Vous reprendrez bien un peu de Musô ?
- Éditeur Koei Tecmo Holdings
- Développeur Omega Force
- Sortie initiale 26 août 2016
- Genre Action
La déferlante Shonen n'a pas fini de toucher nos programmes TV, et Koei Tecmo continue d'inonder nos consoles. Après One Piece, Oméga Force signe une nouvelle adaptation avec L'Attaque des Titans : Les Ailes de la Liberté. Préparez-vous à des affrontements tridimensionnels impressionnants.
L'histoire
Une paix (relative) de cent ans c'est alors installée. Mais un nouveau titan apparaît (haut de plus de 60 mètres) et ouvre une brèche dans une porte du mur. Eren, le protagoniste de l'histoire, voit sa mère dévoré par l'une de ses créatures. Quelques années plus tard, vous retrouvez Eren et Misaka, sa sœur adoptive, à l'aube de leurs nouvelles carrières militaires dans le bataillon d'exploration. Mais un secret semble lier les protagonistes et les événements passés.
Contrairement à certains jeux de Tecmo, la licence est plutôt bien exploitée. Vous ne manquerez pas de dialogues, de cinématiques et autres informations complémentaires. Sans atteindre le niveau des derniers Naruto, le jeu est aguicheur et permet même aux non-initiés de comprendre la trame principale (en manquant certes quelques nuances).
Le principe
Aaah l'air frais de la campagne, les balades en poneys.
Si l'absence d'attribut sexuel chez les titans est dû au manga, l'absence de détails dans les décors fait tâche. Les villes ne sont constituées que de bâtiments. C'est à se demander pourquoi les titans entre puisqu'il n'y a rien à manger. De même la végétation est inexistante ou presque dans les cartes en ville. La campagne vous offre elle des lieux plus fournis. Et les phases avec les titans sont parfois absurdes puisque les bâtiments cassent comme s'ils s'agissaient de vulgaires piles de cartons tandis que certains restent de marbre. Heureusement le style de dessin du jeu ne dénature pas l'oeuvre, et c'est déjà pas mal. Vous pourrez aussi reprocher à L'Attaque des Titans l'inadéquation entre le massacre de titan par poignée de 50 avec n'importe quel personnage alors que le manga lève en héros ceux capables d'en tuer cinq.
Cependant, Tecmo koei a bien pensé son jeu puis qu'avec les points et l'argent gagnés pendant les missions d'histoires et d'explorations, vous pouvez vous achetez de nouveaux équipements et augmenter ceux existants. Et il faut avouer que c'est réussi. Un changement d'arme et d'équipement tridimensionnel vous ouvre une nouvelle voie vers des combats plus sanglants et plus tranchants. Chacun des protagonistes disposent de qualités personnelles mais aussi de capacités spéciales à débloquer en faisant monter leurs niveaux avec l'expérience. Livaï peut ainsi enchaîner deux coups consécutifs lui permettant de couper deux membres coup sur coup sans refaire une attaque. L'alternance des héros permet alors de voir le plein potentiel du jeu mais montre aussi que finalement vous auriez pu en avoir bien plus.
Le multi
Vous avez aussi la possibilité de jouer le titan Eren mais seulement sur des missions limitées.
Pour qui ?
Qui a parlé de problème de collision et de manque de lisibilité ?
L'anecdote
Les vidéos et textes à lire sont nombreux, permettant à n'importe qui d'accrocher à l'histoire.
- L'amélioration de l'équipement bien pensé
- Les déplacements tridimensionnels bien respectés et à maîtriser obligatoirement
- Votre titan, vous le prendrez saignant ou saignant ?
- Une difficulté qui monte en puissance avec l'aventure
- La nécessité de recharger votre équipement crée une dynamique de combat
- Rébarbatif
- Des décors vides et des immeubles en carton
- Des problèmes de collision avec les titans
L'impression laissée par L'Attaque des Titans : Les Ailes de la Liberté est plutôt bonne même si elle est loin d'être parfaite. L'adaptation proposée par Tecmo koei apparaît cohérente avec l'univers. Les cinématiques sont une vraie réussite. La bande son est agréable. Vous pouvez vous immerger facilement dans les aventures d'Eren, d'Armin et de Misaka, même sans connaissance du shonen. Le gameplay aussi peut être considéré comme une réussite. Mais justement, vous pouvez aussi vous demander pourquoi s'arrêter en si bon chemin. Les villes sont vides de détails (des habitants ?), les phases de destruction sont en carton. La sensation d'un travail qui n'est pas assez abouti est omniprésente. Dommage.