Le jeu s'essouffle et dévoile ses spécialistes
- Éditeur Activision
- Développeur Treyarch
- Sortie initiale 6 nov. 2015
- Genre First Person Shooter
Call of Duty : Advanced Warfare propose à peine son dernier DLC que l'ombre de Black Ops III vient déjà recouvrir le monde du FPS. La série de Treyarch a conquis un large public et, comme chaque année, l'attente se fait grandissante dans les deux derniers mois avant la sortie officielle. Nous avons pu essayer la partie multijoueur de ce nouvel opus et ainsi découvrir ce qui vous attend le mois prochain.
Plus riche, mais pas innovant pour un sou
Se lancer dans cette beta sans indication est un peu déconcertant et les premiers frags s'en font sentir. Vous commencez déjà par choisir un spécialiste. Il s'agit en fait d'une spécialité qui en plus de vous apporter un coup spécial (les supers de Destiny), défini aussi votre apparence, mais nous en reparlerons plus tard. Une partie de Call of Duty : Black Ops III rappelle indéniablement le précédant épisode et en ce sens vous ne serez donc pas perdu. Mais c'est en cours de jeu que les problèmes commencent.
Si d'apparence tout porte à croire que vous êtes dans une version améliorée de Call of Duty : Black Ops II, les sauts apportent une mécanique différente des précédents épisodes et une sensation lourde de déjà vu. Et pour cause, vous êtes muni d'un Jet pack, différent de l'exo-squelette de Call of Duty : Advanced Warfare, dont le réservoir se rempli en ne l'utilisant pas. Il vous permet de faire un bon plus haut ou d'aller plus loin mais sur une courte distance, incluant aussi la possibilité de courir sur les murs. Mais là, sur le moment, vous commencez à penser à Titanfall. Malheureusement, les cartes plus petites favorisent la nervosité mais ne mettent pas réellement en avant ce talent. Lancer un wall run est rapidement synonyme de mort, surtout quand la sortie de terrain n'est pas autorisée.
En ce qui concerne la gestion de l'équipement, vous avez le droit à vos 10 emplacements habituels avec un niveau d'arme qui monte régulièrement, débloquant ainsi équipement et autres joyeusetés. Les bonus de séries de victimes sont elles aussi présentes pour un jeu qui s'annonce assez classique finalement.
Si d'apparence tout porte à croire que vous êtes dans une version améliorée de Call of Duty : Black Ops II, les sauts apportent une mécanique différente des précédents épisodes et une sensation lourde de déjà vu. Et pour cause, vous êtes muni d'un Jet pack, différent de l'exo-squelette de Call of Duty : Advanced Warfare, dont le réservoir se rempli en ne l'utilisant pas. Il vous permet de faire un bon plus haut ou d'aller plus loin mais sur une courte distance, incluant aussi la possibilité de courir sur les murs. Mais là, sur le moment, vous commencez à penser à Titanfall. Malheureusement, les cartes plus petites favorisent la nervosité mais ne mettent pas réellement en avant ce talent. Lancer un wall run est rapidement synonyme de mort, surtout quand la sortie de terrain n'est pas autorisée.
En ce qui concerne la gestion de l'équipement, vous avez le droit à vos 10 emplacements habituels avec un niveau d'arme qui monte régulièrement, débloquant ainsi équipement et autres joyeusetés. Les bonus de séries de victimes sont elles aussi présentes pour un jeu qui s'annonce assez classique finalement.
Principale nouveauté : les spécialistes
L'outrider, avec ses flèches explosives, n'est pas sans rappeler Prophet de Crysis.
Mais revenons aux spécialistes. Ils sont au nombre de cinq quand vous commencez. Vous retrouvez l'Outrider, muni de son arc à munition explosive ou d'un détecteur très pratique, idéal pour traquer une cible. Vous disposez aussi de Ruin, l'homme de la situation qui peut planter des piques dans le sol créant des ondes de choc. Vient ensuite Prophet, muni de son fusil à impulsion et surtout d'une capacité surprenante qui lui permet de se téléporter via un flash-back. Battery s'adressera aux amoureux de la destruction massive avec son lance grenade et son armure renforcée. Enfin, Nomad est un spécialiste des nano technologies que ce soit en piégeant ses ennemis ou en se les injectant pour revenir à la vie.
Trois nouvelles spécialités viennent se rajouter à celles-ci pour compléter votre façon de jouer ainsi qu'une neuvième et mystérieuse déclinaison en débloquant les niveaux. Dans le jeu, votre barre de spécialité se charge pendant le combat jusqu'à ce que vous puissiez l'utiliser. Une fois enclenchée, vous disposez de cette capacité pendant un laps de temps défini ou jusqu'à votre mort. Et c'est là une des principales frustrations puisque si votre mort advient pendant que vous enclenchez votre pouvoir, celui-ci est perdu jusqu'à la prochaine charge. Rageant.
Trois nouvelles spécialités viennent se rajouter à celles-ci pour compléter votre façon de jouer ainsi qu'une neuvième et mystérieuse déclinaison en débloquant les niveaux. Dans le jeu, votre barre de spécialité se charge pendant le combat jusqu'à ce que vous puissiez l'utiliser. Une fois enclenchée, vous disposez de cette capacité pendant un laps de temps défini ou jusqu'à votre mort. Et c'est là une des principales frustrations puisque si votre mort advient pendant que vous enclenchez votre pouvoir, celui-ci est perdu jusqu'à la prochaine charge. Rageant.
Le bilan de l'expérience
Le wall run est l'un des nombreux ajouts de cet épisode.
La phase de bêta est terminée et les interrogations se font grandissantes. Si la partie multijoueur est plutôt réussie en terme de nervosité ainsi que des nouveautés, l'ensemble parait pourtant difficilement emballant. Et pour cause, la quasi-totalité des nouveautés sont repiquées d'autres jeux existants. Ainsi, Crysis 3 ou Titanfall vous viennent à l'esprit en jouant. Certains mécanismes de Destiny ont également été intégrés. Nous attendrons donc d'en savoir plus sur les modes Zombie (surtout) et histoire pour vous donner un avis définitif qui n'est pour le moment pas très engageant.