Mush: Parano, enquête et champignon
26 avr. 2013

Écrit par

Depuis quelques semaines maintenant je m'adonne à un nouveau grignoteur de temps disponible gratuitement sur la toile: Mush. Ce nom est celui d'un vilain champignon qui parasite les êtres humains. Rassurez-vous, ils ne sont plus très nombreux et vous incarnez un des derniers survivants à bord du vaisseau Daedalus. Le principe du jeu est assez simple: Atterrir sur une planète habitable en ayant au pare avant démycosé les membres de l'équipage en présence.

Aux nombres de 16, ceux-ci ont tous leurs importances bord du vaisseau. Entre stephen seagull, le cuistot le plus mauvais de la flotte, Ian le botaniste pacifiste ou Frieda l'astrophysicienne, vous allez devoir tous participer aux divers tâches qui incombent à la survie à bord du vaisseau. Le problème c'est que 2 mushs ce sont dissimulés parmi vous. Le jeu d'enquête commence alors et la parano s'installe assez vite. Il faut vite justifier ses déplacements sous risque d'être suspecté voir assassiné froidement. Surtout que n'importe lequel des 16 joueurs peut être la méchante mycose. A côté de ça, vous devez aussi lutter pour votre survie, au risque de laisser parfois la chasse à la Mush de côté le temps d'une mission d'exploration par exemple.

Le jeu est découpé en cycle de 3h00 qui sonne le renouveau d'un peu de PA et de point de déplacement. Ceux-ci sont la limite de vos déplacements et de vos actions. Heureusement, une bonne nuit dans un lit en compagnie d'une psy vous redonne plus de PA que si vous étiez seul dans votre coin. Le cuistot peut aussi vous préparer une douce ration qui remontera vos deux jauges. Mais sont-elles contaminées?

Mush est en réalité très rapidement addictif. Que ce soit l'enquête ou le besoin d'attendre un nouveau cycle pour continuer votre action, tous est fait pour vous tenir en haleine dans un jeu finalement assez prenant. Le côté social du jeu peut à lui seul plomber une partie ou faire d'elle une partie très interessante.




Si vous aussi vous voulez vous Musher, c'est par là.

Partagez ce billet
Tribune libre