Il y a peu, un éditeur avec lequel nous travaillons depuis un temps certain nous a demandé les chiffres d'audience du site pour "des reporting à l'international des présentations internes". Ok. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais la demande est légitime. L'éditeur en question nous a assuré que ces chiffres – quels qu'ils soient – n'auront aucune incidence sur nos relations. En d'autres termes : "Même si votre audience était ridicule, ça ne nous empêchera pas de continuer à travailler avec vous".
Si cet éditeur a effectivement joué le jeu et préfère regarder la qualité de traitement de la matière qu'il nous confie régulièrement plutôt que de mesurer froidement l'impact sur la cible visée, ce n'est pas le cas de tous. Certains n'hésitent plus à mettre en concurrence des blogs à peine sortis de l'oeuf, bourrés de liens qui apportent du trafic artificiel, avec des billets rédigés à la serpe, à des sites comme le nôtre (dont je te laisse, toi gentil lecteur, apprécier les qualités).
C'est vrai, je ne devrais pas dire ça, parce que tout le monde essaye de cohabiter gentiment sur la toile. Mon souci c'est que ce "tout le monde" devient aujourd'hui tellement large que nos partenaires sont souvent obligés de faire des choix pour que justement tout le monde puisse travailler correctement. Et quand ces choix se font au détriment d'un vieux mais toujours fier gréement tel que Gamatomic, j'ai juste envie de tendre un mouchoir à tous ces nouveaux morveux pour qu'ils se mouchent avant de jouer avec nos billes à nous.