Test | Goat Simulator
29 mai 2014

À tourner chèvre

Testé par sur
Goat Simulator

Agriculture, conduite d'engins en tous genres, transports, gestion, etc. Cela vous les connaissez, ces simulateurs plus ou moins mauvais et bourrés de bugs. Mais un simulateur de chèvre, vous n'en avez pas encore. Ah, les petits gars de Coffee Stain Studios ont pensé à vous. Enfin, si vous aimez les animaux démoniaques...

Le principe

Tout d'abord enfermée dans un enclos, vous incarnez une chèvre dissidente et mutante qui détruit tout sur son passage. Pour cela vous pouvez donner des coups de têtes, lécher des objets, des passants qui resteront collés à votre improbable langue, et accomplir des actions spéciales, tels que s'emparer d'un canon à balles de baseball et dégommer les humains. Certains pouvoirs sont à paramétrer dans les options, nous n'en dirons pas plus. Le terrain de base comporte plusieurs particularités pour tester la physique absurde du jeu : des trampolines, d'énormes ventilateurs, des grues par exemple. Chacune de vos actions est soumise à un objectif établit comme sauter le plus haut possible ou faire le plus gros score. Malheureusement, ils ne vous occuperont pas plus d'une heure tant ils sont peu nombreux. Quelques secrets sont dissimulés sur l'ensemble de la carte, un peu petite soit-dit en passant.
Chèvre démoniaque en manque de destruction

Le multi

No future pour la chèvre punk

Il n'y en a pas encore mais les développeurs ont promis une mise à jour gratuite pour fournir un multijoueur local dans lequel vous pourrez vous amusez avec vos amis chèvres. Pas mal, non ?
Insérer mise à jour

Pour qui ?

Vous l'aurez compris Goat Simulator propose une aventure des plus recommandable... pour tout amateur de substances illicites. Et encore, la durée de vie "rikiki", les bugs, les crashs vont vite vous faire déchanter. Au final, une fois accompli les objectifs et après avoir ramasser les quelques statuettes qui traînaient ici et là, vous vous ennuierez. À moins d'installer une des joyeusetés concoctées par la communauté pour rendre le titre encore plus débile. À vous le bonheur d'incarner une autruche, une girafe ou de posséder les pouvoirs digne d'un seigneur Sith.
Défenseur des animaux ?

L'anecdote

Un petit tour chez les développeurs : la chèvre reporter

Si les objectifs ingame s'avèrent à la portée d'un enfant de cinq ans, les succès eux vous apporteront du fil à retordre. Notamment celui où vous devez sauter d'un seul rebond sur les cinq trampolines de la carte. Je n'ai pas réussi à l'obtenir celui là.
Succès pour hardcore gamers
Les Plus
  • Parfois Drôle
  • Bourré de bugs
  • Plutôt maniable
Les Moins
  • L'horrible musique
  • Bourré de bugs
  • Très vite ennuyeux
  • Chère !
Résultat

La série des Simulator continue de faire des émules. Goat Simulator, c'est une blague potache qui a mal tourné, prenant de l'ampleur comme si un "Seal of What the Fuck" s'était imposé dans l'industrie du jeu vidéo. Complètement barré, bourré de bugs, et proposant un contenu rachitique, il ne mérite pas le buzz qu'il a provoqué et cela de l'avis même des développeurs. Alors, pourquoi le faire apparaître sur les étagères des magasins spécialisés ou non ? Rendons grâce aux spéculateurs qui de leurs flaires entraînés savent rentabiliser le plus ridicule des projets. À faire si on vous l'offre à la rigueur, mais ne vous attendez pas a y passer des dizaines d'heures, ce malgré les efforts de la communauté pour commémorer le n'importe quoi.

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