Retour gagnant ?
Splinter Cell : série d'infiltration ayant fait le succès d'Ubisoft Montréal pour la beauté de ses graphismes et la profondeur de son gameplay. Après avoir fait les beaux jours de la première Xbox, la série s'est peu à peu perdue, s'enfonçant sans cesse dans la linéarité et le bourrinisme. Conçu dans le nouveau studio de Toronto, Tom Clancy's Splinter Cell : Blacklist parvient-il à inverser la tendance ?
L'histoire
Le principe
Qu'elle soit nocturne ou thermique, votre vision offre un avantage déterminant.
Les gadgets ont également été revus à la hausse puisqu'il est maintenant possible d'utiliser un drone (!) lors des missions. En théorie, Blacklist offre beaucoup plus de possibilités que ces prédécesseurs quand à la progression. Le problème c'est que l'infiltration classique est très frustrante, notamment à cause des niveaux très lumineux. De plus, l'IA est bête à bouffer du foin et possède un comportement qui frise la schizophrénie. Résultat, les exécutions s'enchaînent et l'infiltration se résume à buter le plus de pellos sans déclencher l'alarme. Bienvenue dans le nouveau Splinter Cell. C'est d'autant plus dommage que les niveaux offrent une belle variété d'environnements et d'objectifs.
Le multi
Blacklist aime les explosions, les grosses.
Pour qui ?
Tom Clancy oblige, les séquences de torture sont légion.
L'anecdote
- Le choix des armes
- Long et complet
- Le mode Spies vs Mercs 2.0
- Splinter Cell que de nom
- Graphiquement peu réussi
Tom Clancy's Splinter Cell : Blacklist continue sur la lancée de Conviction en offrant toujours plus de simplicité et en relayant l'infiltration à une option poussive et contraignante. Pour ne pas mettre complètement à dos son ancien public, Ubisoft a eu la présence d'esprit d'offrir beaucoup de contenu et surtout de réintroduire les meilleurs éléments du multijoueur de Splinter Cell : les missions coop et surtout le mode spies vs mercs. Au final, Splinter Cell : Blacklist est un drôle de produit qui réussit à satisfaire les uns et les autres.