Comme avec Mad Max, c'est en commençant par le milieu que nous autre, pauvres pécores occidentaux, avons pu profité de la série des Persona. Plus noire et plus adulte que les très mièvres Final Fantasy, le succès fut au rendez-vous. Mais avec la PSP, l'avenir c'est le passé ou vice-versa. Résultat, Atlus décide de dépoussiérer des classiques inédits dans nos lointaines contrées comme Persona 2. Et quand un titre vieux de dix ans semble plus moderne que la plupart des sorties, c'est plutôt bon signe.
Ironie du sort, votre lycée fait office de premier donjon.
Si Jung m'était conté
Jeux interdits
Gargantuesque, Sumaru City se dévoile au fil de l'aventure.
Full contact
Débloquer des attaques combinées est indispensable pour progresser.
La rumeur court
L'infâââââme joker : mais est-il si méchant ?
- Un classique oublié enfin disponible
- Une histoire unique
- Des personnages attachants
- La musique paramétrable à l'envie
- Les rumeurs, bien pensées
- Les combats mal-fichus
- Brut de décoffrage
Persona 2 : Innocent Sin est très loin d'un portage du niveau de Tactics Ogre et en grattant le coup de peinture, la vieille charpente est visible : système de combat récalcitrant et aspect vieillot. Toutefois, l'intérêt n'est pas là : comme souvent, la PSP devient une sorte de musée de la ludothèque de Sony et permet de profiter de classiques désormais introuvables. Innocent Sin c'est avant une trame complexe et sombre, une ambiance entre délire fiévreux et fatalité et une excellent bande-son. Si vous êtes près à faire quelques concessions, vous aurez entre vos mains l'un des derniers grands titres de la portable de Sony.