- Éditeur Bandaï
- Développeur tri-Crescendo
- Sortie initiale 19 oct. 2007
- Genre Rôle
La Xbox 360 est une très bonne console mais elle manque singulièrement de charme pour l'amateur de jeux de rôle japonisants. Nouveau titre du studio Tri-crescendo, Eternal Sonata s'est laissé désirer par tous les joueurs déçus par Blue Dragon. Et malgré quelques ressemblances entre les deux titres, la nouvelle création des auteurs de Baten Kaitos se démarque très vite de son adversaire. Encore une fois, la vision très personnelle des jeux de rôle du studio l'emporte sur le retour au classicisme observé ces derniers temps. Voire même jusque dans les extrêmes.
L'agonie de Frédéric Chopin n'est que le début de l'histoire.
La leçon de Piano
Beau comme un violon
Attention ! Certains monstres se transforment lorsqu'ils passent dans l'obscurité.
Mon premier RPG
Harpe est le plus puissant de vos personnages, pour peu que vous sachiez manier son arc.
- Tout mignon, tout beau
- Le postulat de départ
- Des combats très pêchus
- Découvrir Chopin par un jeu vidéo
- La difficulté inexistante
- Les poncifs du scénario
- Trop court
Eternal Sonata vous ouvre les portes d'un monde enchanteur et merveilleux, pour peu que vous fermiez les yeux sur ces deux défauts majeurs. Disposant d'une idée de départ géniale, l'aventure se rétracte et revient sur les chemins balisés des grands stéréotypes du genre, mais non sans charme. Alliant des personnages mignons tout plein et des graphismes tout simplement magnifiques, Tri-Crescendo vous montre enfin les possibilités techniques que peut offrir la nouvelle génération de consoles. Le système de combat, cœur de tout RPG, comble vos attentes en terme de singularité mais ne propose aucun défi aux habitués du genre. De plus, à l'aide d'apartés biographiques et musicaux, Eternal Sonata vous fait découvrir la vie du grand compositeur Chopin. Or, se cultiver en jouant est assez rare dans les jeux vidéo pour être souligner.