Test | Helldivers 2

23 févr. 2024

Helldiver puise fortement son inspiration dans l'univers de Starship Troopers, se situant dans un futur où l'humanité occupe la "Super-Terre". Cette dernière est protégée par la Fédération, son armée, qui fait face à la menace constante d'espèces extra-terrestres (principalement des énormes insectes) déterminées à la détruire.

Le joueur se glisse donc dans la peau d'un Helldiver, soldat d'élite de la Fédération, qui a pour mission de repousser l'envahisseur... en allant directement l'exploser là où il vit.

Helldivers 2 est donc un TPS qui se joue exclusivement en multi (donc, sur PS5, vous ne pourrez pas accéder à l'écran titre si vous n'êtes pas abonné au PS+).

Comme pour le premier opus, le joueur est largué sur une planète avec son équipe pour réaliser divers objectifs, toujours dans le but d'instaurer une démocratie bien violente comme on aime.

Vous débutez depuis votre base spatiale en choisissant armes, options et missions avant de monter dans un Hellpod qui sera ensuite lâché sur la planète choisie. Peu de temps après votre arrivée, les gros insectes commencent à affluer et vous devrez vous équiper rapidement.

Car pour mener à bien vos missions, votre fusil d'assaut ne suffira pas : il faudra vous faire livrer des Stratagèmes, largages aériens que l'on peut invoquer grâce à des combinaisons de touches spécifiques. Frappes tactiques, tourelles automatiques, packs de soutien ou bien encore armes spéciales à usage limité : le choix est là, le studio n'a pas lésiné. Vous pourrez acheter des Stratagèmes supplémentaires ainsi que des armes dans les boutiques dédiées, une fois de retour à la base.

Malgré ce que laisse transparaître le trailer, il va falloir être un brin tactique et jouer en équipe : partir seul en courant et en vidant vos chargeurs n'aura aucun intérêt. Votre perso est relativement lent et faible en 1v1 face aux ennemis, et c'est la combinaison de plusieurs puissances de feu qui vous fera triompher. Comme pour le premier opus donc.

Et le tir allié étant toujours activé, ce sentiment de danger permanent est amplifié grâce à la vue TPS : c'est prenant et toujours aussi fun d'écraser un ennemi – ou un collègue – avec un Hellpod. Les missions sont plus ou moins longues, au choix, ce qui permet de "s'en faire juste une petite", ou de partir faire de plus longues explorations entre amis.

Par contre, soyons honnêtes : si vous lancez le jeu, il y a 95 % de chance que vous soyez un joueur shooter. Et donc, que vous ayez certains réflexes de base acquis grâce à une standardisation des mécaniques FPS/TPS à travers l'industrie. C'est pourquoi vous allez être frustré de ne pas voir le nombre de balles restantes, ou de perdre tout le reste du chargeur à chaque rechargement. Il y a un petit côté « nous on suit pas les codes » qui frustre et qui demande un temps d'adaptation...

Mais bon, on s'y fait vite et on apprécie le jeu pour ce qu'il est : un excellent shooter PvE à faire en coop, à la fois exigeant et fun.

Si vous avez aimé le premier Helldivers : foncez. Si vous recherchez un très bon shooter coop à lancer dès que vous avez un peu de temps avec vos amis : vous ne regretterez pas votre choix, et vous allez bien rigoler.

Mais en fonction de votre profil, l'intérêt pourra être un peu plus limité avec des joueurs "étrangers" : c'est moins drôle de se faire exploser par une grenade quand elle est lancée par un inconnu.

Vous allez trouver que je radote avec mon accessibilité, mais il est effarant de voir de telles interfaces en 2024. Il n'y a absolument aucune logique ni cohérence pour accéder et naviguer à travers les menus, alors que c'est un élément central du gameplay. Par exemple : pourquoi faire 3 boutiques différentes, comprenant elle-mêmes des sous-boutiques ? Pareil pour sélectionner les missions : c'est mal expliqué, et il m'a fallu à peu près 3 heures de jeu pour commencer à maîtriser le tout. C'est inutilement complexe, et ça va en énerver plus d'un.