- Éditeur THQ
- Développeur Revolution Software
- Sortie initiale 15 sept. 2006
- Genre Aventure
La série des Broken Sword (Chevaliers de Baphomet en bon français) a conclu l'époque de la "Grande Aventure" initiée par les jeux Lucas Arts et consorts. Après un troisième épisode qui a laissé sur leur faim un bon nombre d'adeptes du point & click, Charles Cecil nous propose de repartir aux quatre coins du globe avec ce bon vieux Georges Stobbart. Observons si ce filou a retrouvé la recette de la potion magique pour faire revivre le talent des deux premiers épisodes.
Le PDA vous donnera l'occasion d'exercer vos talents de pirate informatique.
La chance légendaire des héros de jeux d'aventure
Faire du vieux avec du neuf
Cet épisode signe le retour des parchemins truffés d'indices si vous arrivez à les décoder.
Un petit air de "déjà-vu"
La présence d'une nouvelle héroine ne signifie pas la disparition de Nico qui fera office de Guest-star.
- Le retour de notre couple de choc : Georges et Nico
- La disparition des séquences outrageuses dites "consoles" ...
- ... Et le retour des énigmes tordues !
- Pleins de petits problèmes de finition qui gachent le plaisir de jeu
- Un ton adulte qui semble un peu superficiel et avant tout marketing
- Le jeu manque tout de même d'originalité et le concept tend à s'essouffler
Comme nous l'indique le verso de la boite, la fin du jeu vous amènera à verser une petite larme... ou pas. Et c'est le "ou pas" qui pose problème, Revolution nous offre un jeu avec une bonne réalisation, bourré d'énigmes retorses et viles et laisse assez d'éléments de la série pour ne pas bousculer les fans. Mais où est passé le génie de la série ? L'absence de Nico pendant deux tiers du jeu est pesante, surtout devant le manque de substance de la nouvelle coéquipière de Georges. L'humour tombe souvent à plat et la traduction hasardeuse n'aide pas à installer l'ambiance. En somme, un jeu qui réjouira les fans en manque d'aventure mais qui ne séduira pas si facilement les autres. En effet, cette épopée semble bien fade par rapport aux premières péripéties de notre américain en voyage à Paris. La loi des suites s'applique à ce jeu : rien ne vaut l'original.