« Moooooonstres !!!! »
- Éditeur THQ Nordic
- Développeur Oasis Games
- Sortie initiale 29 oct. 2019
- Genres Action, Aventure
The Monkey King : Hero is Back a une histoire pour le moins intéressante, puisque le jeu est l'adaptation d'un film d'animation de 2015 qui a eu un succès sans précédent sur le continent chinois. On peut se demander pourquoi une telle adaptation a mis plus de quatre ans à voir le jour. Le jeu fait partie d'un programme signé par Sony, le China Hero Project, afin de mettre en lumière certains jeux et éditeurs chinois. Pourtant le jeu arrive chez nous en étant distribué par THQ Nordic. Un parcours de vie pour le moins original pour un jeu surprenant.
L'histoire
Le principe
Fidélité au dessin animé.
Le thème du voyage est au cœur du récit. Parfaitement illustré, c'est avant tout un jeu d'exploration avec une belle variété de décors. Néanmoins son manque de moyens impose des contraintes qui annulent toutes les bonnes volontés : graphiquement d'un autre âge, niveaux étriqués, phases de plateformes anecdotiques, temps de chargements lourdingues.
L'autre partie de sa jouabilité concerne ses mécaniques de RPG. À travers les niveaux vous allez collecter, collecter, collecter des matériaux qui vous serviront à améliorer vos stats, débloquer de nouveaux pouvoirs ou acheter des objets utiles à l'aventure. Encore une fois c'est classique, sans fioritures, vous aurez une jolie impression de montée en puissance, malheureusement au service d'un jeu répétitif et peu reluisant dans ses affrontements.
Les combats
De jolis paysages.
Pour qui ?
Des boss pas commodes.
L’anecdote
Un grand shoot de puissance.
- Sincère dans sa confection
- Héros et boss irrésistibles
- Jouabilité lambda
- Vieillot dans sa structure
- Ennemis sans saveur
The Monkey King : Hero is Back s'en tire avec les honneurs. D'un jeu de commande sans budget destiné à devenir médiocre, il est finalement question d'un jeu intéressant à voir évoluer tant il tente désespérément de tirer sa destinée vers le haut. Loin d'être ennuyeux, les ficelles qu'il déploie sont nombreuses et si le manque de moyens se fait durement sentir, le travail est plein de cœur. Reste tout de même l'impossibilité de conseiller ce jeu à quelqu'un d'autre qu'à un passionné de productions chinoises : lui seul aura la patience d'aimer ce jeu, de lui pardonner ses faiblesses et de lui reconnaître un tant soit peu d'estime. On ne tire pas sur une ambulance, surtout lorsqu'à Gamatomic nous sommes si curieux de découvrir les prochains jeux affiliés au programme China Hero Project.