Pura-purarun dum dum
- Éditeur Sony Interactive Entertainment
- Sortie initiale 9 mai 2017
- Genre Réflexion
Décidément, s'il y a une leçon à tirer de cette folie actuelle à remastériser à tout va le moindre jeu ayant bonne réputation, c'est la possibilité d'observer la manière dont ils s'acclimatent au présent. Aujourd'hui sous un déluge de jeux mobiles aux concepts incisifs emmené par des graphismes mignons, que reste-il du jeu précurseur qu'avait pu être en son temps LocoRoco ?
Le principe
Il s'agit de traverser des niveaux débordants de petites mécaniques ludiques qui n'ont d'autre intérêt que le plaisir de la traversée et de la rencontre avec des espèces locales. Des échanges joyeux, poétiquement mis en scène qui vous offrent quelques sourires et beaucoup de bonus pour une chose totalement dérisoire : l'aménagement de l'habitat typique du LocoRoco. Un morceau d'ethnographie vidéoludique loufoque.
La jouabilité
Une mise en scène théâtralement divine.
L'emballage
Un certain nombre de Loco vous sera demandé pour activer certaines rencontres.
Pour qui ?
La capacité du jeu à se renouveler est géniale.
L'anecdote
En prime, quelques mini-jeux... anecdotiques mais bienvenus.
- Ça fourmille de détails, d'idées
- Beau et ultra-créatif
- Des musiques géniales
- Cette maniabilité de l'à-peu-près
Pour peu que vous soyez sensible à une certaine esthétique contemporaine dont le mouvement Superflat en est le plus illustre des représentants, LocoRoco est alors un jeu à vous conseiller. Sur grand écran, la proximité est palpable, le rendu des couleurs et des textures est incroyable et le jeu devient une expérience sensible.