Monokuma Theater
- Éditeur NIS America
- Développeur Spike Chunsoft
- Sortie initiale 17 mars 2017
- Genre Aventure
Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de découvrir Danganronpa sur PSP, cette compilation est l'occasion rêvée puisqu'elle regroupe les deux épisodes. Ainsi, étendu sur votre canapé, recouvert d'un plaid, elle permet un confort de lecture optimale. Au pire, vous serez déjà sur place pour une petite sieste. En bon représentant du Visual Novel, il ne s'agira presque que de lecture. Danganronpa repose sur le huit clos, des étudiants enfermés dans un lycée à la merci d'un ours psychopathe qui les entraînera dans une valse macabre.
L'histoire
Le principe
Très bonne idée ces petites vignettes a coller.
Après le meurtre, comme à la grande époque de la Nintendo DS, vous cherchez les indices, vous fouillez, vous discutez, vous accumulez et vous préparez votre défense.
Puis vient l'heure du procès. Les personnages réunis s'échangent des affirmations sur ce qu'ils pensent savoir du meurtre. Grâce aux indices ramassés le héros contredit et met en lumière le vrai coupable. Un petit système très astucieux où les contre-vérités sont représentées par des balles que vous tirez sur les mensonges. D'autres mini jeux consistent à trouver les lettres manquantes d'un nom, à désigner le portrait d'un coupable ou à compléter les cases d'une mini bande dessinée par les indices trouvés. Des mécaniques de jouabilité simplistes qui savent apporter un peu de légèreté à des moments épuisants, qui peuvent s'étirer sur une à deux heures de procès.
L'ambiance
Monukuma et ses réparties qui font plaisir.
Le format portable du jeu est sans doute la raison de cette déception dans le salon. On imagine que dans la situation, où l'on serait amené à jouer par parties courtes, ces échanges brefs, pleins de rebondissements intempestifs et de cliffhanger (dont le jeu ne sait que faire au chapitre suivant) doivent faire leur effet le temps du voyage mais dans le salon, vous vous agacez plus que vous ne vous amusez. Des avans-procès mieux écrits avec des intimités plus complexes, des contextes personnels probables et de véritables enjeux de défense ou d'attaque sur des personnages aimés ou détestés aurait offert une écriture qui donne envie de s'accrocher à la lecture.
Pour qui ?
L'expression selon les développeurs du lycée.
L'anecdote
Le deuxième épisode s'annonce déjà plus ensoleillé.
- Monokuma est génial
- Des personnages facilement identifiables
- Des mécaniques de procès sympathiques
- Les deux épisodes dans la boite
- Un lieu d'action ennuyeux
- Des dialogues au hachoir
- Des histoires désespérément caricaturales
Une grande déception à la découverte de ce fameux Danganronpa 1-2 Reload. Un lieu unique et asthénique, des personnages principaux caricaturaux, des dialogues nuls et une pauvreté des situations affligeante. Le constat est amer alors que l'impatience de découvrir cet étendard était bien présente. Certes Monokuma, l'ours en peluche mi-toutmignontoutplein, mi-psychopathe ne déçoit pas et le jeu ne tiendrait presque que sur ses attendues apparitions. Il reste en fin de chapitre des mécaniques de jouabilité plutôt enthousiastes qui vous motivent pour la suite de la lecture. Malgré tout.