Un jeu Vita moi... ça c'était avant !
- Éditeur Bandai Namco Entertainment
- Développeur Shift
- Sortie initiale 30 août 2016
- Genres Action, Rôle
À l'origine pensé pour concurrencer Monster Hunter, son rival primitif, God Eater s'est vu récompenser d'un beau succès. Alors que son rival, plus malin s'en est allé sur DS, God Eater restait sur la console éteinte de Sony. [/b]Namco-Bandai[/b] n'avait d'autre choix que de l'adapter sur console de salon pour lui offrir un destin plus conséquent.
L'histoire
L'emballage
Un moment de détente avant le désordre.
A contrario, les intérieurs s'en sortent bien, même si réduits à leurs plus simples expressions : quelques pièces spécifiques, un comptoir à missions, quelques ordinateurs copiés collés en guise de menus richement informatifs, qui vous permettent d'acheter, de créer ou d'améliorer armes et personnages, un ascenseur et un salon. Dans ces endroits se retrouvent les protagonistes de l'histoire, par leurs quelques dialogues en pilote automatique où des scénarii secondaires se distillent des préoccupations, un esprit de camaraderie, un enthousiasme contagieux et des états d'âmes de fin du monde.
Le principe
Une mission typique : une carte, des ennemies, un temps limité.
Le statut nomade du jeu se prête mal au premier abord sur console. Les missions-prétextes à la collecte d'argent, d'expérience, aux matériaux sont nombreuses, multipliées à l'infini. On s'en lasserait. Puis il y a les autres, exceptionnelles, éreintantes contre des monstres puissants, nombreux qui dévoilent un jeu complexe, tactique. Vous mesurez l'éventail de vos possibilités sur le terrain : vous attaquez, vous fuyez, vous planquez, vous posez des pièges, vous vous régénérez, vous priez pour que les coéquipiers fassent le travail et ils s'en sortent plutôt bien. Vous oubliez que c'est un jeu nomade et vous avez du mal à vous arrêter. Un petit goût de reviens-y tellement prégnant.
Pour qui ?
Un jeu pour les romantiques.
L'anecdote
Puis pour les débutants (comme moi), c'est rassurant de se dire qu'il y a encore une petite chance, que ce combat éreintant que vous menez depuis maintenant plus d'une demi-heure ne va s'arrêter comme ça, alors que vous y étiez presque. Cela offre, au milieu de tant d'intensité, un confort, qui vous motive à aller jusqu'au bout du combat.
- Un scénario original
- Des combats jouissifs
- De belles possibilités de personnalisations
- Les graphismes
- La pauvreté des arènes
- Un principe de jeu qui peut devenir rébarbatif
Il faut avoir une arrogance incroyable pour sortir à l'identique un jeu PS Vita sur PlayStation 4, d'autant plus quand ce jeu sort en Europe avec quatre ans de retard sur sa sortie japonaise. God Eater 2 : Rage Burst pourrait se résumer à ce genre d'insolence, celle qui lui permet sans embarras de réduire un monde post-apocalyptique à l'espace d'une voie de garage. Mais après tout pourquoi pas, God Eater 2 est à ce point divertissant, qu'il n'a besoin d'aucune actualité, c'est un jeu vorace qui vous renvoie le plus vite possible dans l'arène.