Preview | Les Sims 2 : La Bonne Affaire
23 janv. 2006

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The Sims 2 : Open For Business
  • Éditeur Electronic Arts
  • Développeur Maxis
  • Sortie initiale 2 mars 2006
  • Genres Gestion, Simulation

Lors de la présentation des Sims 2, nous avions pu obtenir quelques indices concernant la possibilité future de voir évoluer ses personnages sur leur lieu de travail. Voilà qui est fait, puisque l'add-on The Sims 2 – La Bonne Affaire permet à tout un chacun de se lancer dans le commerce. Monter une boutique de fleurs ou ouvrir un restaurant n'aura plus de secret pour vous.

C’est l’histoire d’Andrew

Andrew a 26 ans, il est grand, brun, il aime danser et craint que sa petite amie préfère partir avec un surfeur blond. Il est comme ça Andrew, un peu fleur bleue. Quand il n'est pas au nightclub, il travaille comme vendeur dans un magasin de jouets. Il aime son boulot, même si sa patronne Helena le réprimande souvent. Il faut dire qu'Andrew est resté un grand enfant, puisqu'il préfère s'amuser avec les jouets que de conclure une vente. Alors ce qui devait arriver arriva : Helena, guidée par un pointeur de souris, l'a pris entre quatre yeux. La discussion tourne court, Andrew est renvoyé. Tant pis pour lui, il n'avait qu'à bien travailler, à l'image de Catherine, l'employée du mois dans la boutique d'Helena. Ainsi va la vie de ce petit magasin artisanal, dans lequel tout peut arriver. Tiens, ce client a l'air plutôt débrouillard, voyons si Helena ne peut pas l'embaucher pour remplacer Andrew…

Depuis le temps qu'on l'attendait

"Oh, le bretzel c'était vous ? Merci, merci !"

The Sims 2 – La Bonne Affaire, troisième add-on des Sims 2 a tout pour être le plus réussi. Ne se contentant pas d'ajouter des chats, des chiens, et encore des chats, La Bonne Affaire emmène enfin le joueur là où il l'a toujours souhaité : sur le lieu de travail de ses sims. On se rassure, pas besoin de créer de nouvelle famille pour faire fonctionner l'add-on, tout le monde peut accéder au monde du travail. On ne s'enflamme pas non plus, car pas moyen d'accéder au statut de pompier ni même cosmonaute comme pourtant on peut le devenir dans le jeu normal. L'activité développée ici est le commerce : des boutiques en tous genres, pour des produits ou services des plus variés, puisqu'au total ce sont 125 objets à construire ou acheter qui ont été ajoutés. Ainsi Helena a choisi de vendre les jouets qu'elle fabrique, mais son fils est en passe de devenir garçon coiffeur dans un salon très à la mode. Sans parler de la grande sœur, qui elle s'est lancée dans la peinture, expose ses toiles et les vends dans son grenier.

Toutes les ficelles du métier

Tim Letourneau lors de la conférence de presse

Tim Letourneau d'Electronic Arts, nous a montré de plus près son dernier joujou. Au même titre que son propre Sim, les employés du magasin ont des objectifs personnels et peuvent être maniés par le joueur. L'idée de base étant de faire prospérer l'affaire montée, on cherchera avant tout à conclure des ventes par dizaines. Tout badaud pénétrant dans la boutique étant un pigeon idéal, à notre équipe de vendeurs de le transformer en client comblé. Reprenons l'histoire d'Helena. En tant que directrice du magasin, elle manage son équipe de sorte à la motiver : ça passe généralement par des échanges amicaux ou des briefing très formels, selon la situation. Une fois le vendeur chauffé à blanc, il s'attaque au client potentiel. Ici rien de spécial à faire, si ce n'est écouter son discours plus ou moins envoûtant selon ses capacités. Car un vendeur débutant n'est pas aussi performant qu'un ancien, tout est une question de rodage. Un système d'étoiles permet de visualiser très rapidement la répartition des aptitudes de chacun et de les développer. Au même titre, Helena développe ses capacités de fabrication pour élaborer des jouets de plus en plus poussés, débutant par des peluches et finissant par des robots ultra sophistiqués. Une fois qu'un jouet est construit dans l'atelier, il n'y a plus qu'à le poser dans le magasin et régler son prix.

Alors, affaire conclue ?

Devenir patron de EA, c'est possible

The Sims 2 – La Bonne Affaire, prévu pour début mars 2006, présente un certain nombre d'aspects plutôt encourageants. Le fait de pouvoir fabriquer ses objets – même si la liste est prédéfinie – pour pouvoir les revendre est un bon début dans le concept marchand. Certes on aimerait découvrir d'autres métiers, mais leur mise en application dans un jeu exigerait bien plus qu'un add-on. Tout l'aspect Sims 2 reste fortement présent. Les tenues des employés vont piocher dans la base vestimentaire existante, avec quelques loufoqueries en prime. On ne se sent pas du tout perdu dans l'univers impitoyable du commerce, et même les enfants peuvent s'y familiariser au plus tôt ; à la maison, un entrepreneur en herbe peut par exemple monter sa propre affaire de limonade. Voilà de quoi donner un nouveau souffle à la série, avec pour une fois un add-on judicieusement bien mené et surtout attendu depuis longtemps par les joueurs. Une bonne excuse pour jouer au travail.
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Tribune libre