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- Éditeur Micro Application
- Développeur Lexis Numerique
- Sortie initiale Automne 2005
- Genre Arcade
InCrazyBall est un jeu rigolo mais terriblement stressant. C'est vrai, on ne s'imagine pas à quel point la vie d'une boule peut être éreintante : rouler, glisser, virer à gauche, virer à droite, rebondir, faire des loopings, etc. Ah ça, il va en falloir des nerfs d'acier pour résister à cette gymnastique rythmique endiablée. Preview d'un jeu de boules qui ne savent pas se tenir.
Il y a déjà largement de quoi faire avec les circuits de base
InCrazyGame
Dans InCrazyBall, le joueur incarne une boule tout ce qui a de plus rond, de plus lisse et, surtout, de plus incontrôlable. Et c'est là tout le challenge proposé par ce jeu : parvenir à diriger une boule très savonneuse sur une multitude de circuits alambiqués. Pour comparaison, InCrazyBall s'apparente à un mélange entre Marble Madness (seuls les plus vieux doivent s'en souvenir) pour le côté "roulade infinie" et Trackmania (ça, tout le monde s'en souvient) pour le côté "circuits de folie". Sur le papier, ce programme à l'air plutôt fun. Voyons maintenant ce que ces quelques heures passées sur la version preview laisse présager de la bête.
InCrazyWorld
Comme une boule de flipper... qui tombe
Si la plupart des effets graphiques habituels sont présents (glow, antialiasing, anisotropic filtering, etc.), la réalisation d'InCrazyBall est plutôt bon enfant : rien qui ne chamboulera nos yeux mais rien qui ne les fera pleurer non plus. Techniquement, cette version tient d'ailleurs déjà bien la route ce qui laisse supposer une version finale relativement propre. Le moteur est véloce et permet à notre CrazyBall de se déplacer vite et bien. Trop bien peut-être. En effet, ce jeu d'arcade pur et dur s'adresse apparemment à des joueurs aguerris capables de résister aux compte à rebours (la plupart des niveaux sont en temps limités) et, surtout, aux caprices d'une boule qui, si on fait preuve de trop de souplesse, n'en fera qu'à sa tête. Les lois de la physiques sont clairement respectées. C'est pour cette raison que le mode solo – détaillé dans le paragraphe suivant – demandera sans doute beaucoup de patience et persévérance. Mais ce défaut devrait être relativisé en mode multi où c'est logiquement celui qui sera le moins handicapé par la vivacité de sa boule (sic !) qui aura une chance de l'emporter. Ajouté au plaisir d'observer des adversaires aussi gauches que soit, plus la possibilité d'utiliser des armes pour leur mettre des bâtons dans les roues (ou plutôt des bâtons sur leurs boules), le multijoueur d'InCrazyBall promet de belles tranches de rigolade.
InCrazySoloBall
Le principe de chaque circuit est préalablement expliqué
Le mode solo d'InCrazyBall proposera une quarantaine de circuits aux noms évocateurs tels que "bobsleigh", "loop pas ton coup", "labyrinthe" ou bien encore "canards sauvages". Ils sont répartis en trois catégorie. Sur les circuits "Winpoint", le joueur devra récolter un maximum de points en récupérant des... winpoints disséminés sur la carte. Sur les parcours "Checkpoints", il devra rallier l'arrivée en ayant débloqué tous les... checkpoints au préalable. Enfin, sur les circuits "Ball", le joueur aura la lourde tâche de récupérer un... ball (ça va, vous suivez ?) à un endroit précis et le marquer dans un but situé à un autre emplacement du circuit.
InCrazyMultiBall
En cas de chute, la boule se régénère à divers endroits du circuit
Le mode multi d'InCrazyBall proposera une douzaine de circuits de base qu'un éditeur de niveau relativement simple d'utilisation viendra très certainement gonfler par la suite. On y retrouve le mode "Ball" du solo où le vainqueur sera bien entendu le premier à marquer le but, mais aussi le classique "Capture The Flag" (où il s'agit de capturer une balle et la ramener dans son camp), un mode "Race" (des courses avec des bonus permettant d'handicaper ses adversaires), un mode "Tag" (conservé le plus longtemps possible le... tag) et enfin un mode "WP" qui consiste à récupérer plus de "winpoints" que les autres concurrents pour remporter la partie.
InCrazyFinal
Si besoin, le sac à vomi est dans la pochette juste devant vous
Même s'il n'a pas inventé la roue, voici donc un jeu rafraîchissant qui se profile à l'horizon : simple, accessible, rigolo et personnalisable. Reste que son niveau de difficulté assez élevé pourrait peut-être lui porter préjudice auprès des joueurs les moins persévérants. En tous les cas, ceux qui aiment s'adonner à l'Arcade entre deux parties de jeux plus cérébraux, devraient avoir de quoi s'amuser avec ce déjà sympathique InCrazyBall. Sans compter que si son multijoueur est suivi comme il se doit, son intérêt pourrait régulièrement être renouveler. Réponse à la rentrée.