Le "jeu du peuple"
Soyez prévenus : Pro Evolution Soccer 2015 est bientôt de sortie. Après quelques années de disettes et un épisode 2014 remarqué pour son Fox Engine, la simulation de Konami rechausse les crampons. Et vous allez voir qu'elle a les cartes en mains ou plutôt la balle aux pieds pour "zlataner" la concurrence.
Pogba, fidèle au modèle original, jusqu'à la coupe de cheveux.
La reprise de terrain
Tout faire pour améliorer les performances de l'épisode précédent. Voilà le but des développeurs. Ils ont pour cela peaufiner le gameplay, avec quelques améliorations appréciables. La première impression manette en mains, c'est de ressentir les nombreuses possibilités d'actions. Le jeu sur le terrain n'est pas trop rapide, réaliste. Il est calibré et permet de construire des stratégies pour mettre la balle au fond des filets. Sur ce point vous pouvez établir des schémas de jeu complexes, avec la construction d'attaques ou de la défense sur l'ensemble du terrain. Là encore la mini-carte permet de se la jouer fine. Elle permet de faire reculer ou d'avancer la ligne de défense pour provoquer le hors-jeu d'un simple coup sur le stick droit. A quand l'intégration de la simulation sur faute ? Balle aux pieds, vous pouvez gérer toutes vos passes manuellement. Notamment lors des coups de pied arrêtés, vous disposez de la mémoire de tir. Vous choisissez l'endroit où vous allez tirer, validez votre angle puis tirez avec une feinte de frappe.
Bref, les nombreuses possibilités de gameplay se sentent manette en mains, et la profondeur de jeu semble au rendez-vous. "Les play tests effectués pendant l'été ont permis aux développeurs de revoir leur copie" explique Nicolas Choite, responsable sportif de la PES League. "Konami a fait venir dans ses bureaux français environ 1000 personnes, de la mère de famille au jeune de quartier, et a pris note des remarques des joueurs : c'est la grande force de cette édition 2015."
Une grande inconnue tout de même : le contenu. Lors de notre tour du jeu, nous avions accès à quelques équipes nationales et les grands clubs européens : PSG, Barça, Bayern Munich par exemple. Bon point, Konami assure vouloir respecter les transferts qui auront lieu dans la saison, via mise à jour. Ainsi vous pourrez jouer avec votre équipe et vos joueurs préférés du moment.
Bref, les nombreuses possibilités de gameplay se sentent manette en mains, et la profondeur de jeu semble au rendez-vous. "Les play tests effectués pendant l'été ont permis aux développeurs de revoir leur copie" explique Nicolas Choite, responsable sportif de la PES League. "Konami a fait venir dans ses bureaux français environ 1000 personnes, de la mère de famille au jeune de quartier, et a pris note des remarques des joueurs : c'est la grande force de cette édition 2015."
Une grande inconnue tout de même : le contenu. Lors de notre tour du jeu, nous avions accès à quelques équipes nationales et les grands clubs européens : PSG, Barça, Bayern Munich par exemple. Bon point, Konami assure vouloir respecter les transferts qui auront lieu dans la saison, via mise à jour. Ainsi vous pourrez jouer avec votre équipe et vos joueurs préférés du moment.
Le fox engine, un atout majeur
Le menu révèle un peu du futur contenu.
Pro Evolution Soccer 2015 marque l'arrivée de la série sur console nouvelle génération. Un renouveau salutaire dirons nous. A cet égard, le fox engine fait bien son travail. Si le rendu dans son ensemble reste en deçà de son homologue FIFA, le physique et les visages des joueurs sont fidèlement respectés. Franck Ribéry, Christiano Ronaldo, Neymar et consorts, vous les reconnaîtrez tous au premier coup d'œil. Pour ce qui est du comportement de l'IA, celui-ci est plus que correct et les joueurs se replacent rapidement. Seul le goal réagit parfois tardivement quand une balle pourtant lente arrive près de sa "cage". La physique de la balle et les impacts entre les joueurs sont plus réalistes que dans FIFA mais surtout beaucoup moins bugués. Enfin, le ballon possède une inertie propre et pourra très bien vous échapper des pieds, si votre contrôle n'est pas maîtrisé.
C'est dit, cette année PES a un sacré coup à jouer. Les amateurs de football pointu, technique et construit devraient prendre leur pieds. Et ce sans laisser les néophytes à la peine : Konami entend bien poser son bébé devant les sapins de Noël. La compétition des rois du ballon rond virtuel peut reprendre, le challenger est en tenue, sortez le fanion de votre équipe.
C'est dit, cette année PES a un sacré coup à jouer. Les amateurs de football pointu, technique et construit devraient prendre leur pieds. Et ce sans laisser les néophytes à la peine : Konami entend bien poser son bébé devant les sapins de Noël. La compétition des rois du ballon rond virtuel peut reprendre, le challenger est en tenue, sortez le fanion de votre équipe.