Comme chaque jeudi, un membre de la rédaction partage avec vous une image, un visuel, une capture d'un jeu en cours de test – ou pas – qu'il juge intéressant, étonnant, informatif, drôle ou même sexy. Bref, aujourd'hui, voici l'image...
L'actualité n'étant pas d'une grande richesse en termes d'images fortes. J'ai choisi de mettre à l'honneur Ys VIII. Pour vous dire la vérité, c'est ma première expérience sur cette série et je suis totalement sous le charme, à tel point que je n'arrive pas à en écrire le test. À chaque fois que je commence à y réfléchir, la même irrésistible envie de prendre la manette et d'y jouer. Pourtant c'est un jeu d'une simplicité aberrante, mille fois vu et revu.
Mais d'où vient cette passion ? Je ne cesse d'y réfléchir. Pourquoi ce jeu ne cesse de me ramener vers lui. Je crois que c'est une question d'équilibre et de rythme. Je m'explique. Le jeu se déroulant sur une île, découpée en zones, jamais trop longues ou trop courtes, elles s'enchaînent avec une fluidité étonnante. Il y a toujours un boss énorme pour ponctuer votre traversée, les ennemis vous opposent toujours une résistance juste, c'est-à-dire qu'ils ne vous tueront pas mais vous affecteront suffisamment pour vous sentir progresser. Puis le jeu entretient savamment cette dualité : il vous éloigne par l'exploration recluse, minutieuse et vous ramène en un éclair à la communauté d'un camp qui ne peut se passer de vous.
Un subtil mélange qui enivre.