De nombreux pays d'Europe ont déjà eu droit au jeu de rythme le plus prenant du moment. En attendant la sortie de la version française au mois de juin de Guitar Hero, édité par Atari, voici un aperçu des méthodes de communication atypiques pour un jeu atypique.
La semaine dernière, un jeune anglais de 25 ans s'est produit dans le métro londonien équipé de sa guitare Gibson SG, un groupe électrogène, un ampli, une PS2 agrémentée d'un écran LCD et d'une copie du jeu. Deux heures durant il s'est appliqué à revisiter les trente morceaux rock du jeu tels que Take Me Out, Aces of Spades et Ziggy Stardust. En effet, dans Guitar Hero, il y en a autant pour le musicien que pour les spectateurs : il faut voir un joueur brandir sa guitare pour activer le gyroscope enclenchant le pouvoir spécial pour comprendre. Les gestes pour activer les cordes-boutons, le mouvement frénétique du grattoir, tout ponge l'assemblée dans l'ambiance d'un concert de rock.
"Bien que cela ne remplacera jamais la guitare traditionelle, nous pensons que cela offre un aperçu potentiel du futur, déclare Kelly Sumner, dirigeant de RedOctane.La technologie de la musique interactive ouvre toutes sortes de possibilités. Nous espérons que les joueurs de Guitar Hero continueront en apprenant la vraie guitare, et qui sait, peut-être cela donnera-t-il à la génération Playstation la confiance de devenir les héros des scènes du futur."
Après une présentation générale du jeu puis une petite introduction à ses personnages principaux, The Secrets of Da Vinci fait une nouvelle fois parler de lui sur Gamatomic. Pour rappel, vous incarnez ici un dénommé Valdo qui, durant le XVIe siècle, part à la recherche d'un manuscrit majeur écrit des mains-mêmes du maître, et qui serait dissimulé au Château du Clos Lucé.
C'est sur l'aspect "respect du contexte historique" que Nobilis insiste à nouveau, puisque sur le blog du jeu on a pu lire récemment deux courtes interviews sur ce thème. La première donne la parole à l'historien Pascal Brioist, du CESR, qui présente les dernières années de Léonard. Il montre qu'effectivement il y a encore de nombreuses choses à découvrir à son propos, et pourquoi pas de nouveaux manuscrits.
La seconde met sur le devant de la scène Marianne Tostivint, scénariste et game designer chez TOTM Studio. Elle nous apprend notamment que la volonté des développeurs a été de transmettre l'énergie novatrice de la Renaissance, et en particulier de Léonard qui cherchait toujours à aider l'homme avec de nouvelles machines. Ainsi, plusieurs appareils ont été imaginés en supposant qu'il aurait pu les inventer. Par ailleurs, il ne fallait pas que l'atmosphère paraisse désuète, car l'époque comme le personnage étaient on-ne-peut-plus modernes. Le langage utilisé est donc actuel.
En conclusion à ces quelques morceaux choisis, nous vous proposons de poursuivre la découverte du jeu au travers des vidéos accessibles par le lien "En savoir plus". En attendant le 21 avril, date de sortie de The Secrets of Da Vinci : Le Manuscrit Interdit dans nos vertes et fleurissantes contrées.
A tort ou à raison, certaines légendes du jeu vidéo refusent toujours de prendre une retraite bien méritée. Plus de 25 ans après sa conquête des bornes d'arcade, Pac-Man poursuit sa cure de jouvence et s'apprête à se tailler sa place dans un genre sur-représenté, celui de la plate-forme, avec Pac-Man World 3.
Paradoxalement, le jeu s'adressera moins au vieux briscards – dont il est pourtant facile de flatter la fibre nostalgique – qu'aux plus jeunes : graphismes volontairement enfantins et action sans prise de tête seront à coup sûr les deux atouts de cette nouvelle mouture en 3D tournée vers le fun immédiat.
Car ce n'est pas du côté du scénario qu'il faudra chercher une quelconque originalité, tant celui-ci paraît suranné, même cuisiné à la sauce Pac-Man : à cause d'Erwin, le méchant de service, le royaume spectral menace de s'effondrer avec perte et fracas sur le monde réel. Heureusement, le gentil Pac-Man empêchera la destruction de Pac-Land, aidé par les fantômes Pinky et Clide qui – quelle surprise – seront eux aussi gentils pour cette fois.
Le contrôle de ces derniers constitue d'ailleurs une caractéristqiue importante d'un gameplay qui s'illustrera par un arsenal aussi loufoque qu'alléchant (le super marteau, l'electrochoc, la boucle de ruban...) et des clins d'oeil au passé, puisqu'il sera possible de se téléporter dans les "labyrinthes classiques" en 2D de Pac-Man pour gagner des bonus.
Pac-Man World 3 sortira le 4 mai sur PS2, Gamecube, PC et PSP.
Voici les toutes premières captures d'Inhabited Island, qui laissent découvrir un titre aux atouts alléchants. Ce jeu de stratégie au tour par tour – tiré du livre du même nom des frères Strugatsky (auteurs de SF de leur état) – est conçu sous la coupe de wargaming.net déjà responsable de Massive Assault. Tout ceci sera possible grâce aux acharnés de chez Akella, à qui l'ont doit entre autres PT Boats, Age of Pirates et Captain Blood, des titres qui sans avoir été des hits ont laissé un bon souvenir.
Dans Inhabited Island, le but est de conquérir les terres adverses. Pour ce faire, 4 races aux caractéristiques bien distinctes vous sont proposées : les Khonties, les Barbarians, l'Island Empire et, pour finir, le peuple des Land of Fathers. Sur le champ de bataille, vous retrouverez des véhicules terrestres standards tels que les transports de troupes ou des blindés, mais aussi des unités aériennes qui promettent au moins une bonne profondeur de jeu si elles sont bien utilisées. Pour parfaire le tableau, les cycles jour/nuit seront de la partie et les conditions climatiques influeront sur les combats. Tout ce petit monde pourra s'affronter sur des cartes au relief tumultueux où se déchireront le reste de leurs unités, à savoir, en plus de celles déjà citées, des pièces d'artillerie, des fantassins et bien d'autres qui composeront avec un fog of war comme on aime, des mines, des accessoires de camouflage et beaucoup d'autres encore.
Il semblerait que derrière ces graphismes respectables, mais pas renversants, se cache un titre à la profondeur stratégique souvent délaissée par ses pairs au profit d'un aspect un peu plus arcade, adopté pour toucher un plus large éventail de joueurs.
Quoiqu'il en soit, nous en saurons plus lors de l'E3 2006 et avons de bonnes raisons d'espérer une démo à la même période.
Enemy Territory : Quake Wars vous plonge, vous l'aurez deviné par vous-même, dans l'univers de Quake, ce jeu bien connu des fans de FPS. C'est toujours d'un FPS qu'il s'agit mais un FPS multijoueur pour être précis, graphiquement le jeu sera basé sur le moteur de Doom 3. Le jeu ne sera apparemment pas gratuit en ligne.
Du point de vue du scénario ce jeu vous permet de refaire l'histoire, les combats se situeront juste avant Quake 2 et vous évoluerez dans le contexte de l'invasion des Stroggs sur notre bonne vieille Terre. Chacun devra choisir son camp et se battre pour conquérir des territoires qui se veulent gigantesques et somptueux. Les phases de combats en vue subjectives laisseront place à des phases de constructions de base à la manière d'un jeu de stratégie. Cinq clans sont annoncés, 40 véhicules et on note la possibilité d'étendre ses structures et l'artillerie pendant les combats.
En terme de jeu : deux équipes apparaissent à deux extrémités d'une carte, le but étant de remplir les diverses objectifs demandés pour s'approprier un territoire définit. Les nombreuses batailles seront récompensées en points expériences et en médailles.
Toujours prévu pour juin sur X360 uniquement, Test Drive : Unlimited développé par Eden Games et édité chez Atari ne fait pas dans la demi mesure.
Ce jeu de course entièrement online vous propose de prendre le volant de l'un des 150 bolides disponibles sur l'île d'Hawaï, entièrement modélisée. L'énorme performance vient de l'absence totale de chargement. A la manière de Google Earth, zoomez d'avant en arrière à l'infini sur l'île, de votre siège baquet à la lune. De quoi s'amuser, rien que pour les décors. Mais Test Drive : Unlimited est avant tout un jeu de course, et dans le domaine il se débrouille plutôt bien. Fini les salons de discussion pour se lancer un défi : baladez-vous dans les rues, moteur vrombissant, bras pendant sur la portière, jusqu'à trouver un adversaire. Un appel de phares de votre part suffit à le provoquer. S'il vous le renvoie, le défi est accepté. Définissez alors le circuit de la course, alignez-vous sur la grille de départ et... prouvez aux passants qu'ils font bien de s'écarter en entendant rugir vos 400 chevaux.
Cependant, les constructeurs trop frileux n'ont pas tous accepté la déformation matérielle de leurs engins. Du coup, Atari et Eden Games ont choisi de n'appliquer la déformation sur aucun véhicule. Certes, cela retire une part au côté réaliste du jeu, tant ses décors et environnements sont soignés, mais le choix est en réalité une contrainte légale. Ce qui n'empêche pas d'améliorer ses voitures avec chaque option officiellement disponible et de profiter des nombreux concessionnaires pour essayer quelques modèles, déblocables en gagnant des courses ou disponibles en location. C'est dans ce type de démarche qu'Atari compte d'ailleurs profiter de micro-transactions de la part des joueurs sur le Xbox Live.
La série des Smackdown! vs RAW (SvR pour les intimes) cartonne depuis sa création sur PSone en 2000. Ainsi, plus de 16.5 millions d'exemplaires ont trouvé preneur de cette saga référence. Chaque année, THQ parvient à placer son poulain dans les charts américains, anglais et même italiens. Fort de son succès, SvR revient dans une version 2007 spécialement développé pour les consoles nouvelle génération.
La première grosse nouveauté est l'apparition d'un tout nouveau moteur de jeu. Nouvelle génération oblige, les lutteurs ont gagné en polygones et en détails. Sur les images, John Cena et Rey Mysterio sont plus vrais que nature. Comme d'habitude, les mouvements et les prises de chaque lutteur seront respectés. Seul regret, des bugs de collision sont encore visibles mais gageons que cela soit résolu pour de la sortie du jeu. Niveau roster, THQ promet une actualisation jusqu'à la dernière minute afin de coller le plus possible aux histoires du moment. Les modes de jeu sont optimisés, notamment le mode online qui utilise par exemple la communication via un micro. Le mode "Saison" quant à lui, devient plus consistant avec des histoires à plusieurs embranchements.
C'est au travers de 8 nouvelles captures que nous avons le plaisir de vous dévoiler un peu plus de Silverfall, ce titre made in France tout droit sorti du studio Monte Cristo dont les derniers titres nous ont tout particulièrement plu.
Ce pur jeu de rôle orienté Hack and Slash nous emmène dans un style original qui fleure bon la French Touch, et force est de constater que cette palette graphique suscite l'intérêt. Le scénario nous place dans un monde où l'Heroic Fantasy et ses races bien connues (humains, trolls, elfes ou gobelins) est mêlé aux avancées technologiques tels que l'invention du moteur à vapeur. Tout ceci a pour effet de bouleverser la magie ancestrale et donne lieu à de véritables royaumes industriels. C'est ainsi que la lutte entre les partisans du modernisme et les conservateurs des anciens ordres sociaux débuta, ce qui permit aux forces du néant et leur commandeur d'investir les lieux magiques afin de s'approprier leur pouvoir.
Vous évoluerez au travers de magnifiques et gigantesques environnement que vous explorerez librement. C'est tout aussi librement que vous déciderez de l'évolution de votre personnage après en avoir choisi la race parmi les 4 citées précédemment et son sexe, ce que la gent féminine appréciera sans doute. Ainsi vous développerez vos aptitudes et vos magies sans aucune contrainte de classe. Le bestiaire n'est pas en reste car ce ne sont pas moins de 150 créatures qui croiseront votre route, le tout dans un moteur graphique tirant parti des dernières innovations technologiques, utilisant les cycles jour/nuit, et même de jolis effets de lumières qui donnent sacrément envie de voir tout ça en mouvement.
Comme toutes les bonnes choses, Silverfall se fera attendre jusqu'au dernier trimestre de cette année, il arrivera avec son mode mutlijoueur (coop ou pvp) sur nos PC, et méritera très certainement le détour.
Quand Tony Montana débarque, on met le paquet (de blanche). C'est ainsi que VU Games annonce un casting ébouriffant pour le titre Scarface que bien des petits réalisateurs n'ont même pas eu la décence de rêver. Pour rappel, Scarface vous permet de retracer l'aventure du film de même nom, où les kilos de coke, les trahisons et l'appel du pouvoir mènent le jeune Tony à la tête d'une organisation du crime, et au passage à une fusillade dantesque où l'on découvre.
Dans le souci de coller le plus fidèlement possible à l'atmosphère du film de Martin Scorsese (ce n'est pas le Scarface de 1932 dont nous parlons, suivez un peu...), nous savions déjà que le modèle du héros était calqué sur le physique de Al Pacino, mais en plus la liste des doubleurs du jeu comprend des membres du casting orginal avec Steven Bauer et Robert Loggia (qui interprètent respectivement Manny Ray et Frank Lopez), les comédiens Jay Mohr et Cheech Marin, et les acteurs James Woods, Miguel Sandoval, Robert Davi, Michael Rappaport et Michael York. Fort heureusement, nous serons dotés d'une version VO sous titrée VF qui nous permettra de profiter au mieux de cet aspect du titre.
Quant au scénario, il vous place dans l'intrigue suivante : que se passe-t-il si Tony survit ? C'est-à-dire que le titre débutera avec la fusillade explosive dont nous parlions. A partir de là, vous aurez besoin de voyager à travers les quartiers chauds de Miami jusqu'au Caraïbes pour aller à la rencontre d'une faune pour le moins dangereuse afin de dealer, monter des coups ou tout simplement éviter la brigade des "stups", bien évidemment dans le but de reconstruire votre empire perdu.
Radical Games nous livrera son bébé sur PS2, Xbox et PC, toujours prévu pour le dernier trimestre 2006.
Après un premier épisode très apprécié mais qui date déjà de quelques années, Battle of Britain II : Wings of Victory arrivera dans nos étalages en juin prochain. Il est développé par Shockwave Productions, un habitué des simulations aériennes.
Au programme : toujours du réalisme durant la seconde guerre mondiale, et plus précisément durant chacune des grandes étapes de la bataille d'Angleterre. Moins connue de ce côté-ci de la manche, cette période d'affrontement germano-anglaise a eu lieu entre juillet et septembre 1940 dans le sud de l'Angleterre, alors que la Luftwaffe avait pour objectif d'anéantir les défenses britanniques.
Vous avez le choix entre incarner un classique pilote de guerre et un plus original commandant. Dans ce dernier cas, vous devez vous appuyer sur des cartes de campagne pour prendre les bonnes décisions stratégiques et ainsi mener à bien votre mission. Tandis qu'en tant que pilote, vous devez tout apprendre depuis le démarrage des moteurs jusqu'aux formations de combat en passant par le décollage sur terrain difficile et le camouflage dans les nuages.
Ce beau programme – comme l'illustrent les images qui suivent – nous est promis même pour les configurations modestes. Les amateurs peuvent donc déjà attendre juin avec curiosité, voire avec une certaine impatience.
