404 Éditions propose toute une série d'activités craft et ludiques pour les enfants. Dans ce cadre, nous avons eu le plaisir de tester le montage du Pikachu en carton. L'occasion de se rappeler que le papertoy est un art qui nécessite patience et précision, mais également respect au vu de la qualité de la préparation apportée par cette belle édition.
Pika Pika.
Pour ce montage, votre testeur, 40 ans, a été épaulé par un jeune dresseur incollable sur l'univers Pokémon, Junior, tout juste 6 ans. Aucune photo de lui découvrant le livret ne sera publiée, mais vous pouvez imaginer un enfant sautillant de joie, le livre entre les mains, demandant toute affaire cessante d'entamer le montage. Et son père, plein de bonne volonté, d'accepter sur-le-champ sans se douter que le montage s'étalerait sur plusieurs sessions. Mais avant cela, commençons par apprécier l'ouvrage :
L'édition du papertoy
Le livre est constitué de deux parties : les planches cartonnées, qui sont à découper en suivant les pointillés ; puis un ensemble de pages de tutoriel photo, montrant les étapes clés et quelques points d'attention. Se trouvent également des explications texte succinctes mais bienvenues, pour appréhender l'expérience.
La Poké Ball, qui vous sera évidemment jetée dessus à maintes reprises jusqu'à temps que vous soyez enfin capturé.
Le découpage
La première étape a été naturellement pour Junior de découper l'ensemble des éléments, même si avec le recul ça n'était pas la meilleure idée. Les découper et les assembler au fur et à mesure serait en réalité plus efficace, mais ça n'est pas grave. Le jeune dresseur a cependant plusieurs fois craint d'avoir déchiré un élément, mais que nenni : les points de découpe sont bien répartis, le carton vient facilement entre les doigts sans outils, aucune inquiétude de ce côté-là. Une fois en main, les éléments sont suffisamment fermes pour ne pas s'affaisser au moindre pliage, vous sentez la qualité du papier.
Émincés de Pikachu sauce curry.
Le montage
Le gros du sujet. Le point essentiel à retenir est que malgré toute la bonne volonté, la colle en stick, ça ne colle pas. Le papier est trop épais et trop pelliculé pour que la colle adhère correctement. Le plus efficace reste alors le scotch double face, mais cela implique de tailler des morceaux au cutter. Et ça, Junior il a pas le droit au cutter. C'est donc votre testeur qui a réalisé le montage en intégralité, sans se douter que cela allait prendre presque trois bonnes heures, Poké Ball incluse. Alors très sincèrement, ça vide la tête. Vous suivez les numéros, coupez le scotch, collez le scotch, faites la planche suivante... ça a un côté zen dans la répétition.
Malgré beaucoup d'efforts de la part de l'auteur pour rendre le montage compréhensible, il vous faudra passer outre la compréhension et vous contenter d'y aller au feeling. Coller les numéros ensemble et jouer avec les formes jusqu'à ce que ça ressemble à un abdomen, une oreille ou une patte : voilà le véritable secret. Sans oublier de bien faire pression sur les points de colle car le papier tire dans tous les sens. D'ailleurs, notre pauvre Pikachu n'a pas résisté bien longtemps, il semblait souffrir d'un terrible syndrome d'implosion, écartelant peu à peu son visage en deux.
Ce Pokémon craint le feu.
Monter ce papertoy s'est révélé plus périlleux qu'anticipé. Comme devenir meilleur dresseur. Notre premier badge "Papier" a été obtenu de justesse mais il nécessite encore beaucoup d'entraînement pour maîtriser l'art du papertoy. Et faire ainsi en sorte que Pikachu survive à sa tragique encéphalite explosive.