Ryu Ga Gotoku ou le déterminant de l'adresse
Si Yakuza a longtemps boudé nos latitudes, il est aujourd'hui impossible de passer à côté de ce mastodonte signé Sega. On assiste à une déferlante depuis presque deux ans. Pas moins de quatre épisodes ont installé de force en Occident cette mythologie grandiose : à tel point qu'on oublierait presque que Yakuza Kiwami 2 est le remake d'une suite qui a déjà douze ans.
L'histoire
Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, ce deuxième épisode introduit de manière magistrale les événements passés et enchaîne avec une classe folle sur la suite des aventures. Vous êtes le bienvenu dans cette épopée : la narration vous installe avec une telle intelligence à l'intérieur de ces conflits que vous êtes littéralement absorbé. Vous n'avez jamais la sensation désagréable d'être à la traîne ou de vous être incrusté dans une histoire ou une culture qui vous regarde de haut. La mise en scène est d'une grande générosité : des premières rencontres toujours puissantes, des personnages quels qu'ils soient jamais anodins, tous les protagonistes sont caractérisés à merveille et les lieux choisis sont d'une classe folle.
On pourrait lui reprocher parfois de s'installer dans les ficelles d'un mauvais drama — trop long, trop bavard, trop sérieux et parfois grotesque, d'enchaîner les pires poncifs du polar japonais — mais qu'importe, Yakuza Kiwami 2 est enivrant.
On pourrait lui reprocher parfois de s'installer dans les ficelles d'un mauvais drama — trop long, trop bavard, trop sérieux et parfois grotesque, d'enchaîner les pires poncifs du polar japonais — mais qu'importe, Yakuza Kiwami 2 est enivrant.
Dans un mauvais drama ?
Le principe
Les fameuses barrières.
S'il fonctionne aussi bien et qu'on lui pardonne ses tendances verbeuses, c'est que tout en lui est une incitation au plaisir. Ses mécaniques rouillées héritées de la PS2 ne viennent même pas gâcher le plaisir de la découverte et de la progression : tout est si léger, agréable et drôle que rien n'encombre le joueur.
En bon rejeton d'une ère confinée, les niveaux de Yakuza Kiwami 2 sont ridiculement petits pour nos habitudes actuelles. Il s'agit toujours de traverser ces niveaux d'un bout à l'autre du quartier, de la rue, d'une ruelle, d'un pallier, d'un passant, d'un gang. Le héros passe son temps à se cogner dans la foule et est sans cesse provoqué par les voyous ou les gangs : tous les cent mètres une bagarre.
De par leur répétitivité elles finissent par agacer, mais les bastons restent tout de même magistrales. Le héros peut se battre non seulement à l'arme blanche, mais avec tout ce qu'il trouve (lampes, tables, chaises...). De même, lorsque l'on se trouve près d'un mur ou d'une vitrine, des petites animations pleines de panache viennent ponctuer l'action. Durant les phases d'action, une jauge de furie se remplit ; à son maximum, des coups spéciaux spectaculaires d'agressivité se déclenchent laissant les joueurs hilares et surexcités. Le jeu déborde d'ailleurs de coups spéciaux à débloquer poussant ainsi à jouer et à accomplir toutes les quêtes ou à simplement habiter ces quartiers.
Le système d'expérience est d'ailleurs fantastique puisque chaque action faite par le joueur lui permet de cumuler des points d'expérience. Ainsi, accomplir une mission, une quête annexe, aller manger, boire, se battre ou se détendre vous rapporte de l'expérience et fait partie intégrante de l'expérience. Le joueur peut abandonner la mission principale et vivre sa partie à la manière d'un Animal Crossing ; et c'est finalement là où le jeu a autant d'intérêt et parfois même plus. Jeux d'arcade, de sport, drague d'hôtesses, jeux de hasard, quantité de restaurants, d'échoppes... Il y a un nombre incalculable d'activités à découvrir et à faire pour vivre intensément ces quartiers et s'y installer.
En bon rejeton d'une ère confinée, les niveaux de Yakuza Kiwami 2 sont ridiculement petits pour nos habitudes actuelles. Il s'agit toujours de traverser ces niveaux d'un bout à l'autre du quartier, de la rue, d'une ruelle, d'un pallier, d'un passant, d'un gang. Le héros passe son temps à se cogner dans la foule et est sans cesse provoqué par les voyous ou les gangs : tous les cent mètres une bagarre.
De par leur répétitivité elles finissent par agacer, mais les bastons restent tout de même magistrales. Le héros peut se battre non seulement à l'arme blanche, mais avec tout ce qu'il trouve (lampes, tables, chaises...). De même, lorsque l'on se trouve près d'un mur ou d'une vitrine, des petites animations pleines de panache viennent ponctuer l'action. Durant les phases d'action, une jauge de furie se remplit ; à son maximum, des coups spéciaux spectaculaires d'agressivité se déclenchent laissant les joueurs hilares et surexcités. Le jeu déborde d'ailleurs de coups spéciaux à débloquer poussant ainsi à jouer et à accomplir toutes les quêtes ou à simplement habiter ces quartiers.
Le système d'expérience est d'ailleurs fantastique puisque chaque action faite par le joueur lui permet de cumuler des points d'expérience. Ainsi, accomplir une mission, une quête annexe, aller manger, boire, se battre ou se détendre vous rapporte de l'expérience et fait partie intégrante de l'expérience. Le joueur peut abandonner la mission principale et vivre sa partie à la manière d'un Animal Crossing ; et c'est finalement là où le jeu a autant d'intérêt et parfois même plus. Jeux d'arcade, de sport, drague d'hôtesses, jeux de hasard, quantité de restaurants, d'échoppes... Il y a un nombre incalculable d'activités à découvrir et à faire pour vivre intensément ces quartiers et s'y installer.
Jamais de problème puisque les solutions se trouvent partout
Pour qui ?
Un lieu mémorable.
Yakuza Kiwami 2 en bonne suite s'adresse évidemment à ceux qui suivent la série : ils la connaissent déjà par cœur et ne seront pas déçus. Les joueurs néophytes seront sans doute plus inquiets ; qu'ils se rassurent et osent s'y aventurer, Yakuza Kiwami 2 saura les accompagner dans un univers magistral entre cinématographie, tourisme urbain et baston de rue.
Pour tout le monde
L'anecdote
She's loosing blood fast.
Mention spéciale au jeu de golf, j'y ai passé des heures à taper des balles.
Qui voudrait jouer au golf sans voir les trous ?
- Le système d'expérience
- Magnifique graphiquement
- Une histoire et une mise en scène admirables
- Des heures et des heures d'activités
- En anglais seulement
- Des combats invasifs et répétitifs sur la longeur
Le jeu d'une beauté étincelante, des cinématiques étonnamment bien écrites et une aventure à disposition de l'humeur du joueur font que cet épisode peut aussi être joué comme un premier épisode. Une porte d'entrée possible vers cette série culte, en n'oubliant pas qu'on s'y sent parfois un peu à l'étroit.