Il était une fois une vengeance
- Éditeur Bandai Namco Entertainment
- Sortie initiale 27 janv. 2017
- Genre Rôle
22 ans après la sortie du tout premier Tales of, Bandai Namco nous propose son nouveau JRPG phare. Après le timide et moyen Tales of Zestria, la firme japonaise souhaite nous livrer une copie plus dynamique, plus épique et moins vide. Un défi de taille tant les fans de la première heures ont décrié le précédent opus. Il est grand temps pour la série de prendre un nouvel embranchement et de renouveler sa recette.
L'histoire
Tales of Berseria est une histoire de vengeance. Celle d'une sœur qui a vu sa famille se faire décimer sous ses yeux. C'est certes classique et très prévisible, mais très solide. Contrairement aux épisodes précédents, ici le ton est grave voire sombre à de nombreux moments. Notre héroïne, qui se trouve avoir été transformée en démon après le sacrifice, ne va jamais hésiter à faire du mal ou à utiliser des innocents pour avancer dans sa quête de vengeance. Les personnages principaux sont plus nuancés qu'à l'accoutumé et auront enfin de réelles raisons de vous suivre.
Le principe
Le design des personnages est très travaillé, contrairement aux nombreux donjons.
En ce qui concerne l'exploration, Bandai Namco abandonne l'échec du pseudo monde ouvert hyper vide et sans intérêt de Tales of Zestiria pour nous proposer quelque chose de bien plus classique et très guidé. C'est une bonne idée et c'est exactement ce que nous attendons d'un Tales of. Cela dit, la sortie du jeu simultanément sur PS3 se fait sentir. Le monde est encore trop vide. Le placement et le déplacement des ennemis datent d'une époque où les RPG tenaient sur quatre CDs. Et surtout, les PNJ ne vivent pas, ils sont plantés comme des piquets. L'immersion en prends un sacré coup.
Pour qui ?
Les combats sont très nerveux. Une belle évolution qui met la série sur la bonne voie.
L'anecdote
Le regard déterminé de Velvet Crowe, leader charismatique, impitoyable et fort peu couvert.
- Le système de combat, grisant
- Velvet Crow, un personnage loin des clichés japonais
- Le retour des couloirs assumés, un bonne remise en question
- Les cinématiques en Animés
- Des donjons sans intérêt
- Graphiquement daté des années 2000
- Les PNJ vides et immobiles
Bandai Namco réussi son défi haut la main. Après le décevant Tales of Zestiria, Tales of Berseria relève la barre grâce à son histoire, ses personnages et surtout son système de combat ultra-dynamique. La saga japonaise se met dans la bonne direction. Il faut désormais qu'elle se libère de l'ancienne génération de console qu'elle traîne comme un boulet afin qu'elle puisse être sublimée comme elle le mérite.