Quand le Brésil montre sa lune
- Éditeur Versus Evil
- Développeur Swordtales
- Sortie initiale 12 mai 2015
- Genre Aventure
Premier jeu du studio indépendant brésilien Swordtales, Toren a déjà fait parler de lui avant même sa sortie. Distingué par plusieurs prix pour sa direction artistique, il a aussi été soutenu par le Ministère de la Culture du Brésil. C'est donc avec beaucoup d'envie que le jeu était attendu. Peut-être trop...
L'histoire
C'est dans une mare de sang que votre ascension débute alors que Moonchild n'est encore qu'un bambin et peine à se mouvoir correctement. Vous le savez, votre périple sera solitaire et votre seul allié n'est autre que le Magicien de la Tour, un des bâtisseurs de Toren, mort depuis bien longtemps qui communique avec vous à travers vos rêves et vos visions.
Le principe
Dame Nature est encore passée par là
C'est donc armé de votre épée, qui ne vous servira au final qu'à vous protéger du vent en la plantant dans le sol durant certaines phases de jeu, que vous arrivez au sommet de la Tour. En chemin, vous aurez terminé quelques "énigmes" qui se résument à pousser un bloc de pierre ou à verser du sable en suivant une forme dessinée au sol (tout un programme !) et réalisé quelques phases de plate-formes aussi utiles que le cendrier d'une motocyclette tant la physique du jeu est à la rue. Moonchild est parfois bloquée par un obstacle lui arrivant à peine à la cheville alors qu'elle est parfois capable de traverser un précipice en flottant dans les airs durant quelques secondes. Vos efforts n'auront pourtant pas été vains ! Le combat final contre le Dragon est réellement plaisant et la fin du jeu propose une belle surprise jusque dans le générique. Dommage qu'il ait fallu attendre aussi longtemps.
L'emballage
Vous pouvez interagir avec l'environnement. Enfin, pas trop. Mais vous pouvez caresser un cerf !
Pour qui ?
Selfie avec le Dragon
L'anecdote
Verser du sable en suivant des formes géométriques n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant.
- L'univers et l'ambiance uniques
- Le côté mystérieux dégagé par l'ensemble du jeu
- Le combat final
- La croissance de Moonchild
- Les nombreux bugs de collision
- La narration trop subtile
- Les phases de combats et de sauts
- Le manque d'exploration
Toren est le parfait exemple du jeu qu'on aimerait aimer. Avec son univers envoûtant et sa direction artistique à tomber par terre, il avait tout pour plaire ! Seulement, le manque de challenge qu'il propose, ses problèmes techniques et sa narration assez floue risquent de vous perdre en cours de route. C'est encore plus dommageable lorsque le final du jeu constitue un véritable atout.