- Éditeur Digital Bros
- Développeur 505 Games
- Sortie initiale 12 mars 2008
- Genre Simulation
Le vivier de joueurs sur la console de Microsoft étant très important et le genre très faiblement représenté, l'occasion pour 505 Games de distribuer le jeu hors de ses frontières tient à la fois du courage et de la raison. Vieille institution japonaise, la série des A-Train va sur ses vingt ans. Jeu de gestion urbaine, son originalité est de mettre le train au cœur de ses rouages. Fort intéressante, la série n'a toutefois jamais connu l'accueil critique adéquat en Occident et cet épisode, conforme à ses habitudes, risque de ne pas changer la donne.
Toute la puissance de la XBox360 qu'ils disaient !
Austérités de la découverte
"À l’écart des références occidentales"
Un mode de placement facilité par une carte en papier millimétré.
L’effort du bâtisseur et la mélancolie du voyageur
Loin d'être beau, le jeu saura tout de même séduire les amoureux de chemins de fer.
Un gestionnaire bien morose
Beaucoup de tableaux mais peu d'interactions au travers d'eux.
- Un mode construction riche qui permet toutes les subtilités.
- La possibilité de se promener en train à travers ses cartes.
- Des mécaniques de gestion préhistorique.
- Un équilibre financier qui ne permet que peu d'initiatives.
- Le jeu ne fait aucun effort pour s'ouvrir à un public plus large.
Dans un pays comme le Japon, où le train connaît un engouement colossal, A-Train passe pour une série unique, entre gestion et pérégrinations à la première personne. Ici, le jeu passera pour élitiste, s'accordant mal avec les désirs et les sollicitudes des joueurs occidentaux. Chargés de références bien plus riches, ils n'auront que faire de cet A-Train HX à l'entreprise de gestion dérisoire et condamnés à obéir à un schéma de construction qui leur semblera superflue. Il faut avoir un amour immodéré pour les chemins de fer et les paysages filant à grande vitesse pour apprécier A-Train HX.