- Éditeur Playlogic Games
- Développeur Metropolis Software
- Sortie initiale 23 févr. 2007
- Genres Action, Aventure
Les méchants n'ont pas toujours été à la mode. Si à quelques rares occasions vous pouviez vous attacher à certains d'entre eux, c'est toujours pour les voir perdre à la fin. Avec l'arrivée d'Infernal, cette époque est révolue. Vous incarnez ici le meilleur des anges maintenant déchu. Pire : il s'allie avec le malin en personne pour accomplir ses noirs desseins. Au final, vous obtenez un jeu d'action pure, servi par de magnifiques graphismes, qui sait indéniablement se faire remarquer. Est-ce suffisant ?
Le ton est vite donné.
Ange ou démon ?
Conflit d'intérêts
Une manière de se planquer offensivement.
Une infiltration au marteau-piqueur
La vision démoniaque permet de trouver encore plus de bonus.
La salsa caliente
C'est en de trop rares occasions que vous pouvez détruire le décor.
- Les graphismes superbes
- Les ennemis qui esquissent un semblant de cohésion
- Le scénario bien plus fouillé que la moyenne
- Les niveaux inintéressants
- Trop bourrin
- Trop court
- Une rejouablité inexistante, même en mode plus difficile
- Pas de balistique
Même si Infernal peut être encensé sur beaucoup d'aspects, il est indéniable qu'il reprend les défauts bien connus des jeux de son type. Par exemple, certains extérieurs donnent une profondeur de champ bien fictive. En fait, des murs invisibles mettent fin à toute tentative de promenade en forêt. L'action est ultra scriptée. Ce qui donne au final un level-design qui peut se résumer à des couloirs, reliant des pièces où se déroulent une action, et ainsi de suite. Pire, les joueurs un peu trop pressés manqueront le script qui permet d'ouvrir la porte de sortie. De tout cela découle évidemment un désintérêt total quant à parcourir l'aventure une seconde fois. Une fois les secrets des boss et des niveaux dévoilés, le soufflet retombe. Même si les doublages ne sont pas toujours de première fraîcheur, un vrai travail de traduction dans les décors a été réalisé par les développeurs de Metropolis Software. Un nombre incalculabe de cut-scene achève la sensation d'action que vous pourriez avoir. S'il fallait trouver un dernier bon point, ce serait au niveau des lourds riffs de guitare qui se déclenchent aux premiers coups de feu. Hélas, eux aussi deviennent répétitifs. En peaufinant son gameplay basique et la qualité des niveaux, Infernal aurait été promis à un tout autre avenir.