- Éditeur Nintendo
- Développeur Square Enix
- Sortie initiale 16 févr. 2007
- Genre Sport
Atypique. C'est le terme qui vient à l'esprit lorsqu'il est question de Mario Slam Basketball. Que peut donner au final un jeu de basket développé par SquareEnix (Final Fantasy, Dragon quest...) sur cette petite machine ? De plus, le titre reprend les personnages phares et les décors des épisodes de Mario. De Bowser à Peach vous dribblez, dunkez et jetez des carapaces, le tout au stylet ! Voila un concept étrange qui mérite le détour.
Voici un tir spécial. Chaque personnage a le sien, plus ou moins compliqué à exécuter.
Bon et rebonds
Jusqu'à la 3D et au delà
Les niveaux sont pour le moins travaillés.
- Graphismes bluffants
- L'univers Mario et certains personnages Square
- Une réalisation sans faille
- Diffculté mal dosée
- Manque d'intérêt
- Certaines passes n'aboutissent pas, et se transforment en tirs
- Partenaires inexistants
- Peu de fonctions multijoueur
Mario Slam Basketball transpose donc un jeu bien réel dans un univers bien particulier, et jusque là, ça fonctionne. Quelques heures suffisent cependant à vous persuader de la redondance de l'action. Et ce n'est pas la mollesse, voir l'absence de vos partenaires qui convainc du contraire. Ces derniers se contentent de se placer de manière à recevoir les passes. Il est très rare qu'ils usent des nombreux bonus disposés sur le terrain. Ainsi, vous avez l'impression de jouer seul. Cela n'est pas très gênant lorsque vous luttez encore contre des ennemis amorphes. Mais dès lors que l'IA devient retors et sournoise, vous enragez. Surtout qu'à certains moments vous vous sentez totalement impuissant face à ces joueur déchainés, à la limite de la triche. Mais au dessus de tout, le manque de possibilités multijoueur déçoit. C'est contre un seul humain que vous pouvez vous mesurer, ou à quatre dans des parcours sans grand intérêt et un semblant de Mario Kart. Au final, parti d'une idée intéressante et d'un réalisation sans faille, Mario Slam Basketball n'arrive plus à intéresser. Le manque cruel d'intérêt qui se fait sentir au bout de quelques heures et une difficulté bien inégale lui empêche de laisser sa marque.