- Éditeur Focus Entertainment
- Développeur GSC Game World
- Sortie initiale 5 oct. 2006
- Genre Role Playing Strategy
Les créateurs du célèbre Cossacks, titre impressionnant de par le nombre d'unités utilisables simultanément, vous invitent à un mélange des genres. GSC Game World présente le premier volet de sa trilogie aux titres mêlant STR et JDR : Heroes of Annihilated Empires. L'idée est bonne mais étant donnée l'ampleur de la tâche, le scepticisme naît quant à la qualité du résultat final.
Voici une cinématique rendue avec le moteur du jeu. D'autres sont sous forme de planches de dessins.
Vous avez aimé le gouffre de Helm ?
Quant la magie devient réalité
ils se jettent droit dans le piège ...
La fièvre acheteuse
Vous gérez un peu de monde tout de même.
Et les hobbits dans tout ça ?
D'ici, on entend le Noir Parler. La langue de Sauron !
De bonnes idées, à peaufiner
Ne vous y trompez pas, les formations explosent en 2 secondes.
- Graphismes chatoyants
- Univers des D&D
- Scénario soigné
- Tout plein d'unités pour un rush incessant
- Un côté accessible qui plait
- L'histoire ne prend pas
- Problème avec les Audigy
- Combats brouillons
- Sauvegarde rapide au moment de la mort de votre héros !
- Pathfinding à revoir
Le passage en Hack'n'Slash laisse apparaître le plus gros défaut de Heroes of Annihilated Empires. Votre héros n'est pas un molosse et il doit quasiment en permanence se retirer afin de regagner des points de vie après une série de coups donnés. Ce qui donne : "je te touche, je vais me reposer". Et ainsi de suite. Cela casse le rythme de jeu imposé par l'autre facette du titre : le STR. En fait, l'équilibrage des points de vie des boss et de votre personnage est loin d'être étudié. Néanmoins, au fil de l'aventure cette faille s'amenuise en fonction de la progression de votre protégé. Mais elle ne disparaît jamais totalement. Retenez aussi par la même que l'ambiance générale, même si elle souffre des défauts cités, n'en perd pas tout son intérêt. Vous prenez plaisir à arpenter les longues et difficiles missions qui composent le titre. A moins d'être vite découragé car il faut cependant une bonne dose d'acharnement pour en voir le bout. Ce n'est pas le scénario, qui est pourtant de qualité, qui vous porte jusqu'à la fin du jeu. C'est plus la curiosité car le mélange des genres est des plus intéressants. Notez seulement que faire cohabiter ces deux mondes tout en gardant leur profondeur est un défi qui sera peut être relevé dans le prochain volet. En attendant, voila ce qu'il est convenu d'appeller une mise en bouche.