Test | Star Trek Legacy : Heh CHo' mruak tah*
25 janv. 2007

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Star Trek : Legacy

Il y a bien longtemps qu'il ne vous a été donné de commander une flotte stellaire toute droit sortie de l'univers de Star Trek. Aujourd'hui, Mad Doc Software (Empire Earth et Star Trek : Armada notamment), sort un peu du style auquel il nous a habitué. C'est certainement pour mieux transposer leur amour du jeu d'action-stratégie dans un univers full 3D reprenant les 3 générations de la série (la série originale, Enterprise et The Next Generation).
*La mort plutôt que le déshonneur

Il y a longtemps, dans une lointaine galaxie...

Star Trek a connu son apogée il y a fort longtemps, lors de la diffusion de la série télé originelle. C'est celle-là même qui posa les bases de son univers. Puis, vint logiquement un certain déclin surement provoqué par les innombrables suites cinématographiques. Un regain d'intérêt survint lors de la diffusion de la nouvelle génération. Les Trekkies sont alors aux anges. Mais en matière de jeu vidéo, il n'y a guère que les FPS qui font la part belle à la licence. Un osé Star Trek : Bridge Commander fait son apparition. Malheureusement, son succès est sans suite. Avec Star Trek : Legacy, voila peut être la relève. C'est en tous cas ce qui vous est proposé : commander une flotte de Star Fleet et nettoyer l'univers de la racaille Romulienne, entre autres. Au phaser, pas au karsher.

Premier contact

En effet, c'est très beau.

Vous utilisez le célèbrissime Enterprise pour accomplir vos missions. Vos actions vous font gagner des points de commandement, qui permettent d'acquérir le droit de régir de nouveaux bâtiments. Lors de vos sorties terrain, vous pouvez commander jusqu'à 4 vaisseaux. Il en existe plusieurs classes : les éclaireurs, les destroyers, les croiseurs et les croiseurs lourds. Les premiers sont rapides mais sont aussi résistant que le kleenex d'un enrhumé. Les seconds se veulent complets, donc moyens dans toutes leurs statistiques : le vaisseau du débutant. Les croiseurs tiennent bien la route lors des combats, et vous les manoeuvrez assez simplement. Ceci n'en fait pas la classe idéale car elle est inadaptée à bon nombre de situations. Les derniers font penser à une otarie qui aurait abusé d'alcool de riz lors des manoeuvres rapides. Et font occasionnellement pester. Cependant, vous êtes bien obligé de composer avec.

Un Picard sinon rien !

Le rayon tracteur est aussi de la partie. Tout comme le scan de planètes.

A vous de choisir quelles sortes de vaisseaux vont vous accompagner au combat. Ces derniers sont d'un classique absolu, et ce tout au long du jeu. Il s'agit simplement de protéger un allié ou une zone, tout en restant entier. Vous indiquez à vos acolytes où ils doivent se rendre et/ou qui ils doivent attaquer. Ceci peut se faire lors des combats au travers d'une interface simplifiée. Néanmoins, le titre se veut un peu plus compliqué que cela. C'est plutôt de bonne augure lorsque vous jouez dans cette catégorie. En effet, dans action-stratégie, il y a stratégie. C'est alors que vous utilisez la carte dite "stratégique". De là vous envoyez vos bâtiments à divers endroits et coordonnez les déplacements de chacun. Les développeurs ont toutefois – peut être – volontairement bridés les possibilités offertes par cette carte. Vous devez ainsi repasser en vue "action" pour finaliser sur le terrain les décisions prises.

Un travail de reconstitution

Bon nombre de vaisseaux sont disponibles...

L'action charme au début par des graphismes pour le moins alléchants. Quelle excitation de piloter aussi simplement ce vaisseau mythique, qui plus est lorsqu'il est aussi joliment modélisé ! Et magnifiquement texturé. Vous vous surprenez à dire "Scotty, je veux toute la puissance" alors qu'une pression sur une touche vous permet de basculer l'énergie des moteurs. Au choix, c'est sur les boucliers, les armes ou encore la propulsion que vous divisez votre potentiel énergétique. L'hyperespace est de la partie. Elle améliore grandement l'intérêt porté aux missions. Les distances s'en voient bien réduites, et vous ne passez pas tout votre temps à admirer les étoiles. La technique de combat est pleine de simplicité : viser les ennemis à l'aide de votre curseur. Puis approchez vous-en pour affaiblir leur bouclier au phaser. Une fois fait, balancez vos "Pu'DaH dak cha*" dans leurs tronches de romuliens, le tour est joué ! C'est bon, au début...
*torpilles à photons en Klingon

Même un vulcain aurait la larme à l'oeil

Un univers fidèle à la série

Seulement voila, après ces effusions de bonheur dues à la découverte de Star Trek : Legacy et des souvenirs qu'il évoque, vient la liste des doléances. Vous pouvez certes faire évoluer votre vaisseau dans toutes les dimensions. Il apparait cependant que les ennemis et les objectifs à protéger ne les utilisent pas toutes. Les Oiseaux de Proie, par exemple, tourneront autour de vous plutôt que de vous feinter par le haut. Et pourquoi pas par le haut et le bas en simultanée ? Peut être parce que l'IA n'est pas assez développée, faible au point de se disperser dans les combats. D'une fière flotte ennemie qui avance sur vous groupée, il ne reste que des petits vaisseaux ne coordonnant pas leur action au bout de quelques secondes de combats. Alors vous les abattez un à un, tout simplement.
Les Plus
  • Evoluer dans l'univers Star Trek
  • Beaucoup de points fidèlement repris de la série
Les Moins
  • Une stratégie pas assez poussée
  • Une action pas assez poussée
  • Un gameplay pas toujours évident
Résultat

Les développeurs ont certainement voulu contrebalancer ce point hautement négatif par des missions d'une longueur conséquente : erreur ! L'action ne démarre souvent qu'après bien des manoeuvres préliminaires, qui prennent un temps fou. Vous ne pouvez sauvegarder avant l'assaut final. Et bien que les ennemis ne soient pas des plus ardus à combattre, il vous arrive de mourir. Rien de plus rageant que de devoir refaire tout le niveau. Le multijoueur est bien évidemment présent. Ce mode réduit encore plus l'aspect stratégique de Star Trek : Legacy, pour ne garder au final que son gameplay très orienté arcade. De là vient alors l'ennui mais à 4 seulement, et sur de petites cartes. La longueur de la campagne solo relève un peu la note finale, qui atteint tout juste la moyenne.

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