- Éditeur 2K Games
- Développeur Rockstar Games
- Sortie initiale 27 oct. 2006
- Genre Action
Les parents du célébrissime GTA, Monsieur et Madame Rockstar, ont décidé de changer d'air. Fini pour un temps les grandes villes polluées. Fini la drogue et ses truands. C'est à coup d'élastiques et de tire-slips que vous, un rude boy, sévissez. Oui, c'est un mise au vert, alors n'oubliez pas votre casquette et surtout le lance pierres.
Vous êtes à peine arrivé, et voila qu'il vous tombe dessus.
Un bien mauvais départ
Microcosme
3 contre 1 : facile.
Du gunfight sans gun
Comment se défouler sans trop de bleus : la balle au prisonnier.
Bully enfonce le clou
Une manière bien habile de faire descendre la barre de danger.
Enseignement pour tous
Le prof de chimie. Ses cours sont assez difficiles mais tellement instructifs.
- Un certain calme émane du titre, sans pour autant laisser l'action de côté.
- Les combats sont instinctifs et ne lassent pas.
- Des tonnes de déguisement sont à votre disposition.
- Les missions et les situations sont nombreuses, intéressantes et ne se répètent pas.
- Très attachant ce "rude boy" limite hooligan, vous l'accompagnez partout !
- Le système de navettes de bus évite bien du temps passé en déplacement.
- Pas assez de punitions (infirmerie, tonte de pelouse, sermon) alors qu'un bon "game over" aurait été plus motivant.
- Quelques bugs sont à déplorer.
Cependant, n'espérez pas revivre les sensations procurées par un Grand Theft Auto 3. Ici, nulle question de se positionner en haut d'une tour et de tirer sur les passants en attendant le FBI. Tout est à moindre échelle : vous vous placez en haut d'un arbre et tirez au lance-pierres. C'est tout de suite moins impressionnant mais Rockstar a bien réussi à ficeler son affaire. Vous restez suspendu à la progression – quasi libre – du titre. Le gros point noir reprochable à Bully est que la punition est inexistante. Hormis le fait que vous ayez une barre de vie, que vous remplissez aisément et qui n'implique qu'un aller simple à l'infirmerie, vous ne craignez pas grand-chose. Cognez un surveillant, il vous enverra au pire chez le directeur, ou vous devez tondre la pelouse. Les policiers vous déposent aux portes de l'académie... C'est limite s'ils ne vous bordent pas avant de dormir ! Certes, le pilori et les coups de fouets n'auraient rien apporté au jeu. Au final, c'est tout de même un très bon titre que nous ont concocté les créateurs de GTA. Il est donc à conseiller pour tous les amateurs du genre et aussi à ceux qui veulent le découvrir mais sont rebutés par la couleur du sang.