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- Éditeur Paradox Entertainement
- Développeur 1C Entertainment
- Sortie initiale Hiver 2009
- Genre Stratégie temps-réel
Après un agréable Fantasy Wars, les développeurs d'1C proposent une suite au célèbre Majesty : The Fantasy Kingdom Sim. Dragons et gobelins sont toujours votre pain quotidien. N'essayant pas de l'adapter au tour par tour, ils proposent un système de jeu bien pensé. Cette première version donne une envie certaine d'en savoir plus sur ce titre dont on ne sait finalement pas grand chose.
La progression n'est pas aisée. Tant mieux !
Un jeu bâti sur des fondations classiques
Les décors, unités et bâtiments rappellent tout ce qui a pu être déjà fait dans le domaine des STR il y a de cela quelques années. Du château central vous déployez d'autres bâtiments regroupés en trois catégories : production d'unités militaires, économie et... les autres (tours de défense par exemple). Nul doute qu'un habitué du genre trouve ses marques en un minimum de temps. Les conditions nécessaires aux constructions et évolutions sont clairement indiquées. Un moteur au joli rendu – mais qui se révèle dans cette version poussif – anime le tout. Le premier point qui dérange est que vous ne disposez que de peu d'unités par bâtiment. Il faut compter sur 4 héros par type de guilde (guerriers, espions, magiciens, archers). La version complète inclura des Seigneurs de Guerre : des héros qui vous accompagnent tout au long du jeu. La magie fait partie intégrante du système de combat, ainsi les sorts ne sont pas à négliger. La principale ressource, l'or, vous est donnée en partie par les transactions effectuées dans votre village. Récoltez les nombreux coffres laissés sur la carte par la faune locale pour en amasser encore plus. Le bestiaire classique les défendent : ogres, minotaures, gobelins, etc. Vous étiez jusque là en terrain connu.
N'ordonnez pas à vos troupes, attirez-les.
Il aura fallu 200 pièces d'or pour que nos héros se disputent ce bâtiment.
Les développeurs ont eu la bonne idée de donner la possibilité... de planter des drapeaux. Vous désirez envoyer des unités découvrir la carte ? Posez un drapeau d'exploration et indiquez le nombre de pièces d'or que vos guerriers toucheront en l'atteignant. Cela fonctionne pour le moment aussi pour les protections de bâtiments et les attaques. La version finale permettra de poser des drapeaux dits "d'horreur". A suivre donc. Plus vous misez d'or sur un drapeau et plus vous avez de chances que vos guerriers s'investissent dans les missions que vous leurs offrez. Les niveaux disponibles ont permis de s'essayer à un bout de campagne dont le niveau de difficulté se montre relevé sans toutefois paraitre pénalisant pour le jeu. Des niveaux scénarisés, découpés en quêtes (consultables dans votre journal), se montrent agréables à jouer et donnent un regain d'intérêt pour titre. Reste à voir le nombre de niveaux disponibles, les options multijoueurs et les scénarios mis au service de cet intéressant système qui promet de longues heures de réflexion.