Test | Big Red One : le Label Rouge d'Activision
13 févr. 2006

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Aussi disponible sur
Call of Duty 2 : Big Red One
  • Éditeur Activision
  • Développeur Treyarch
  • Sortie initiale 18 nov. 2005
  • Genre First Person Shooter

Un an après Call of Duty : Le jour de Gloire, Activision remet le couvert et nous propose dans ce nouvel épisode d'intégrer une célèbre unité d'infanterie américaine : la Big Red One. Alors amenez les sacs de sable dans votre salon, enfilez votre uniforme de soldat et venez découvrir pourquoi Call of Duty : Big Red One, malgré quelques défauts, est un FPS historique très explosif !

Un jeu ancré dans l'histoire

La “Big Red One” est une division d'Infanterie qui compte parmi les unités les plus prestigieuses de l'Armée américaine. Composée des 16e, 18e et 26e Régiments d'Infanterie, elle a été engagée dans tous les conflits extérieurs auxquels participa l'armée des Etats-Unis et a notamment participé à la première vague d'assaut sur la plage d'Omaha le 6 juin 1944. Les férus d'histoire peuvent trouver tous les détails sur des sites historiques afin de replacer le scénario du jeu dans son contexte. Il faut à ce propos noter l'effort de documentation réalisé par Gray Matter : le jeu contient une mine d'informations sur les armes, les véhicules et les personnages que vous retrouverez à travers les 13 campagnes du jeu en Afrique du Nord, en Italie ou en France. Vous voila donc partis pour revivre fidèlement les grands moments de la seconde guerre mondiale.

Plein les yeux !

Les briefings d'avant-mission sont réalisés sous forme de cinématiques

Dès la première mission Activision vous plonge dans le grand bain : Big Red One vous en met plein les yeux et les oreilles ! Que ce soit en Normandie, Afrique du Nord ou Italie, les décors sont très bien restitués et l'immersion en pleine seconde guerre mondiale est complète. Qui dit "unité d'infanterie" dit "coéquipiers" et vous êtes donc rarement seul lors de vos missions. Heureusement d'ailleurs car, comme cela vous est précisé pendant le tutoriel, vous n'ouvrez jamais de portes dans Big Red One et devez attendre que vos camarades de combat vous ouvrent la voie. Très peu d'initiative est ainsi laissée au joueur qui doit se contenter de suivre son infanterie (vos équipiers vous attendent même si vous traînez un peu trop en chemin) et de participer au combat pour ne pas laisser ses copains seuls sous le feu de l'ennemi.

Plus qu'un simple FPS

Un des nombreux chars fidèlement modélisés

Malgré ses nombreuses missions, Call of Duty: Big Red One serait un jeu très lassant s'il ne proposait que des missions à pied. Mais heureusement, vous avez l'occasion de prendre place (entre autres) dans un char ou un bombardier pour vous changer un peu les idées. Malheureusement, ces missions ne sont pas très variées et il faut dire qu'elles sont même un peu répétitives et pas toujours très réussies. Celles-ci s'appuient néanmoins sur le scénario pour rendre cohérente votre avancée dans le jeu : par exemple, vous prenez place à bord d'un char pour parcourir le désert saharien ou embarquez dans un bombardier pour aller d'Afrique du Nord en Italie.

Un gameplay perfectible

Vos équipiers ont ouvert la voie : à vous d'y aller !

Lors des phases de jeu à pied, qui sont les plus nombreuses, vos nerfs sont mis à rude épreuve et ceci pour deux raisons : une bonne... et une moins bonne ! On commence par la bonne nouvelle : il faut dire qu'entre les combats quasiment au corps à corps, les fourgons entiers d'ennemis qui débarquent d'on ne sait où et les snipers bien planqués, vous n'avez pas une minute de répit. Sans oublier l'excellente bande son qui vous donnerait presque envie de vous abriter derrière votre canapé. La mauvaise nouvelle, c'est que le système de visée, comme dans le premier opus, n'est vraiment pas pratique : soit vous optez pour la position de tir normale qui vous donne l'impression de tirer avec vos pieds, soit vous optez pour la vue zoomée qui colle vos yeux derrière le canon de l'arme et vous empêche de voir quelque chose.
Les Plus
  • L'ambiance graphique et sonore
  • La documentation historique
Les Moins
  • Le système de visée
  • Le manque d'innovations réelles
  • Un peu répétitif
Résultat

Dernier sujet qui fâche : la durée de vie. Les missions étant scénarisées à l'extrême (en résumé : suivre vos coéquipiers), les joueurs les plus aguerris peuvent finir le jeu en quelques heures. C'est d'autant plus dommage que le jeu est très réussi sur les plans graphiques et sonores (même sur PS2 !) et aurait mérité que l'équipe de développement passe un peu plus de temps sur l'intérêt du jeu en lui-même en pimentant les missions. A titre de comparaison, le premier épisode Call of Duty : Le jour de Gloire (lire le test), présentait un scénario mieux ficelé, plus diversifié. En bref, Big Red One a gagné sur le plan graphique ce qu'il a perdu en intérêt par rapport à son prédécesseur. Quoiqu'il en soit, si vous avez aimé le premier volet on prend plaisir à retrouver l'ambiance inimitable de ce jeu pour encore quelques heures.

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