- Éditeur Capcom
- Sortie initiale 13 oct. 2005
- Genres Action, Aventure
Ça faisait un petit moment qu'on l'attendait, et le voici enfin disponible dans toutes les bonnes crèmeries : L'étrange Noël de M. Jack. Sorti pile poil pour les fêtes de fin d'année, l'adaptation est-elle digne de son nom ? Ou compte-t-elle simplement sur cette lucrative période pour s'écouler par containers entiers ? Parce que mine de rien, de la crèmerie à nos chaumières, il y a du chemin.
Am, Stram et Gram (les 3 têtes-à-claque d'Halloween Ville) ont recousu Oogie
Il était une fois un sinistre squelette...
Oui mais c'est quoi comme jeu ?
Malheureusement, on finit vite par toujours utiliser le même mouvement
Héritage
La seconde transformation possible (en roi des citrouilles) n'a qu'une utilité très artificielle
Sur le long terme
La progression dans le jeu permet d'allonger sa jauge de vie (bien utile) et d'améliorer ses compétences
- Les combats contre les boss
- Une esthétique franchement réussie qui s'inscrit dans la droite lignée du film
- Beaucoup d'éléments qui titillent le goût du challenge et nous poussent à continuer
- La repompe du gameplay de Devil May Cry, un niveau en-dessous qui plus est
- L'esprit de l'œuvre originale, disparu
- Les angles et mouvements de caméra, souvent ignobles
Ce repompage sans vergogne de Devil May Cry, transposé brut-de-décoffrage dans l'univers singulier de Tim Burton, ne pouvait décemment aboutir à quelque chose de réussi. Une adaptation se doit de respecter l'œuvre au-delà de l'apparence, en plus d'être correctement réalisée. Ici, on n'a clairement que la seconde condition de remplie : d'une part, le jeu est clairement joli et fidèle graphiquement, et d'autre part, le gameplay est bien ficelé. Cependant, on voit que peu d'effort a été consenti. En effet, les mécanismes de jeu sentent bon le réchauffé, tandis que le changement de medium n'a manifestement pas été pensé avec beaucoup de réflexion. Ainsi, le respect de l'oeuvre originale est très superficiel, et se fait même au détriment de la jouabilité. L'esprit du film s'est perdu en route, et le scénario est bien loin de l'imaginaire de Tim Burton. Le gameplay aurait, lui aussi, profité de cette réflexion. En définitive, seuls le savoir-faire de Capcom, et quelques rares mais bonnes idées, sauvent cette adaptation du titre de "navet".